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Sommets de l’UA à Niamey: « l’Industrialisation de l’Afrique passe par la mise en œuvre de l’Accord ZLECAf » (Mohamed Bazoum)


  25 Novembre      41        Economie (20921),

 

Niamey, 25 Nov (ANP)- Le Président du Niger, M. Mohamed Bazoum, dont le pays accueille ce vendredi 25 Novembre 2022, un double sommet de l’Union Africaine, fait prévaloir une corrélation entre l’Industrialisation et la Diversification Économique en Afrique et l’accord sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), objet de ce double sommet.
« Qui dit industrialisation, dit commerce, leurs dynamiques étant couplées », a déclaré le Président Bazoum, à l’ouverture du sommet qui se tient à Niamey, la capitale nigérienne.

« C’est ainsi que l’Industrialisation de l’Afrique passe par la mise en œuvre de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui, elle, repose sur l’industrialisation », a-t-il soutenu, notant que « Ce qui est bon pour l’une est bon pour l’autre et réciproquement, ce qui est mauvais pour l’une est mauvais pour l’autre ».

« La promotion des deux doit tenir compte de cette dépendance positive afin d’obtenir un développement économique sûr », a insisté le dirigeant nigérien.

Selon le Président du pays hôte, « Ce sommet manifeste l’engagement du leadership de l’UA au plus haut niveau pour accélérer l’industrialisation en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durables 2030 et de l’Agenda 2063 par la mise en œuvre de stratégies concertées avec tous les acteurs, publics et privés ».

Mohamed Bazoum a aussi plaidé auprès de ses pairs-dirigeants africains pour la définition des normes d’une industrie à l’africaine.

« Pour atteindre nos nobles et ambitieux objectifs d’une Afrique prospère, dynamique, inclusive et durable, il nous faut bien les définir et faire preuve de pédagogie afin de mobiliser les africains autour d’un projet clair et partagé. Sachant d’où nous partons, notre situation actuelle, il convient de préciser de quelle industrialisation il s’agit », a-t-il souhaité.

Misant sur l’avenir d’une industrialisation concluante pour l’Afrique, Mohamed Bazoum, appelle l’élite africaine à prendre conscience face à la réalité actuelle de l’économie continentale.

« S’agissant de l’état actuel de l’industrialisation en Afrique, le constat est frappant : hormis quelques exceptions, l’économie africaine reste peu industrialisée, et l’Afrique exporte de la matière première incorporant peu de valeur ajoutée tandis qu’elle importe des produits manufacturés à forte valeur ajoutée ».

Ce constat au niveau continental, a-t-il poursuivi, « reste valable au niveau de chacun de nos Etats. Deux chiffres témoignent avec éloquence cet état de fait : la part de l’Afrique dans le commerce mondial est de 4% ; le commerce entre pays africains représente 17% de leur commerce global ».

« Le faible niveau d’industrialisation de l’Afrique explique cet état de fait déprimant », a commenté le Chef de l’Exécutif nigérien.

« Nul n’est donc besoin de statistiques macroéconomiques pour affirmer qu’en tant qu’africains, nous savons où nous en sommes : notre continent est riche en matières premières variées, et riche d’une jeune population majoritairement rurale projetée à 2 milliards de personnes à l’horizon 2063 dont la moitié aura moins de 27 ans », documente le Président de la République du Niger.

« L’industrialisation et le commerce ont besoin d’une population dynamique en bonne santé, d’où il découle que nos priorités sont l’alimentation et l’eau, l’habitat, l’énergie, les transports, les communications, la santé et l’éducation. Et les nouvelles technologies de l’information où nous pouvons faire un pas de géant », a ajouté le Président de la République du Niger.

« Les synergies et les interactions positives de ces secteurs sont évidentes » a reconnu le Président Bazoum qui a, par conséquent, préconisé de « tirer le maximum de nos ressources non renouvelables notamment énergétiques pour amorcer le moteur de l’industrialisation ».

 

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