Lomé, 22/04/2024 (MAP) – Le parti au pouvoir au Togo était en campagne dimanche avant les élections législatives et régionales du 29 avril, malgré la contestation autour de la nouvelle Constitution, adoptée définitivement vendredi par l’Assemblée nationale.
Plusieurs centaines de militants et sympathisants de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) se sont réunis à Lomé, arborant des tee-shirts frappés du portrait de Faure Gnassingbé, président du parti et chef de l’Etat togolais.
« C’est en toute sérénité et en toute confiance que nous allons à ces élections. Nous sommes sur le terrain depuis plus d’une semaine, les populations sont prêtes à voter pour le parti UNIR », a souligné Hessou Passiwé, candidat du parti aux législatives, cité par des médias.
« L’actualité est agitée par la révision constitutionnelle. Le régime parlementaire n’est pas anti-démocratique, nous voulons l’expérimenter », a-t-il plaidé.
Adoptée à l’unanimité, la nouvelle Constitution fait basculer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire et acte la disparition de l’élection du président de la République au suffrage direct, dont la prochaine était prévue en 2025. Ce sont les députés qui éliront le chef de l’Etat pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.
Le véritable exercice du pouvoir résidera entre les mains du président du Conseil des ministres, une sorte de Premier ministre. Le chef du parti vainqueur des élections du 29 avril sera donc nommé à cette nouvelle fonction.