Abidjan, 26 avr 2024 (AIP)- La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et Global green growth Institute (GGGI) ont signé, jeudi 25 avril 2024, un protocole d’accord visant à renforcer les capacités des acteurs du marché financier régional et de faciliter l’émission d’obligations vertes, sociales et durables (ESG) dans les pays de l’UEMOA.
Selon une note d’information de la BRVM parvenue à l’AIP, ce partenariat bénéficiera aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), notamment dans l’élaboration de programmes de sensibilisation et de formation sur mesure et sur les opportunités et les approches liées à l’émission d’obligations durables et vertes.
Des programmes de formation seront offerts aux institutions financières, aux investisseurs, aux participants au marché et aux émetteurs potentiels, afin d’intégrer des pratiques de financement durable dans leurs activités, précise la note.
Selon le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounvé, la BRVM a défini une stratégie visant à susciter, dans l’UEMOA, le recours aux instruments financiers adaptés face aux enjeux du développement durable. « Sa mise en œuvre s’est déjà traduite par la signature d’un accord de coopération avec la Bourse de Luxembourg en 2022. Cette Bourse faisant partie des leaders mondiaux dans ce domaine. » a-t-il déclaré, avant de relever son engagement avec son partenaire envers les principes de durabilité, d’innovation et de collaboration.
Pour le directeur général adjoint du GGGI, tout en adressant toute sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce protocole d’entente, s’est réjoui de la perspective d’un partenariat fructueux avec la BRVM. « En unissant nos forces, nous pouvons catalyser un changement positif et créer un avenir meilleur pour les générations à venir », a indiqué Dr Kyung Nam Shin.
Il a appelé à « lutter ensemble pour un avenir plus vert, plus résilient et plus prospère ».
La cérémonie s’est tenue sous la présidence du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Konan Assahoré, qui a relevé que le travail accompli par les parties, pour étendre et intensifier la croissance verte et catalyser des partenariats, porte ses fruits. Selon le ministre, ce protocole d’accord constitue le point de départ de la volonté affirmée des pays de l’UEMOA de se tourner vers des sources de financement innovantes pour combler les besoins exprimés.
« L’enjeu est de taille pour la Côte d’Ivoire et les autres pays, car si rien n’est fait, ils perdront des points de croissance à l’horizon 2030. Finançons massivement la transition écologique pour sauver notre planète », a conclu le ministre Jacques Assahoré