APS SENEGAL-USA-PRESIDENTIELLE-REACTION / Joe Biden félicite Bassirou Diomaye Faye MAP Cameroun: Plus de 222.000 réfugiés risquent de ne plus avoir accès à l’aide alimentaire vitale MAP L’économie sud-africaine a crû de 0,1% au 1er trimestre (banque centrale) MAP Côte d’Ivoire : La CEI annonce une mise à jour de la cartographie électorale pour la présidentielle de 2025 MAP Le Burkina Faso prolonge la mobilisation générale face au terrorisme MAP Centrafrique: la MINUSCA annonce le déploiement de casques bleus supplémentaires dans le sud-est du pays AIB Les enjeux de l’émergence de l’AES au cœur des débats au premier CASEM du ministère des Affaires étrangères AIP Une plateforme digitale des créateurs africains lancée AIP Des acteurs privés de santé renforcent leurs capacités en technique pratique de gestion de trésorerie de leurs entreprises AIP L’Union européenne octroie des prêts pour accompagner les femmes entrepreneurs en Côte d’Ivoire (Ambassadrice)

Un animateur de radio invite les jeunes chanteurs à davantage s’inspirer du folklore local


  28 Juin      49        Culture (1463), Musique (511),

 

Dakar, 27 juin (APS) – Les jeunes artistes doivent s’inspirer du folklore national à travers ses harmonies, mélodies et rythmiques pour enrichir leur créativité musicale, préconise le musicien et animateur radio Michaël Soumah.

« On a un grenier musical hyper riche au Sénégal », dans lequel « les jeunes artistes peuvent aller puiser pour essayer de produire quelque chose de nouveau, enrichir leur créativité musicale », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

Michaël Soumah, qui a officié comme animateur à « Dakar Fm », une antenne dakaroise de la radiotélévision sénégalaise (RTS, publique), invite les musiciens et chanteurs à aller écouter les morceaux de Lalo Kéba Dramé, Soudioulou Sissoko, Samba Diabaré Samb et autres Yandé Codou Sène, pour s’en inspirer.

« A partir du folklore, on peut créer beaucoup de choses. Il y a des harmonies et des mélodies extraordinaires que l’on retrouve dans ces musiques », soutient-il.

Sans compter qu’à partir de certaines rythmiques comme le « Goumbé » lébou par exemple, qui se retrouve jusqu’aux Antilles, au Brésil et à Cuba, mais aussi le « Taakhourane », ou le « Ndawrabine », il est possible selon lui de ressortir « des choses extraordinaires ».

Le hic c’est que les jeunes artistes ne font plus de recherche, déplore Michaël Soumah. « S’ils faisaient de la recherche, ils auraient pu réaliser énormément de belles choses », dit-il.

Il donne en exemple le dernier album de Coumba Gawlo Seck, « Teerou Waar », sorti en 2018, celui du bassiste Alune Wade « Sultan », mis sur le marché en mai dernier. De même cite-t-il les albums de Oumar Pène à travers lesquels l’on voyage musicalement « avec toutes les mélodies du Sénégal et de l’Afrique ».

Selon lui, le travail de l’artiste s’apparente à celui du journaliste, c’est-à-dire faire des recherches avant d’écrire un article.

« C’est la même chose pour le musicien ou le chanteur, et aussi l’animateur radio aussi qui doit avoir une bonne culture musicale pour pouvoir informer le public friand de musique », lance-t-il.

Il suggère aux animateurs de se lancer dans la promotion des jeunes chanteurs venant des régions de l’intérieur du Sénégal.

Soumah qui comptabilise une trentaine d’années dans la musique, dont 26 ans comme animateur radio, invite ses confrères à faire la promotion de toutes les musiques sénégalaises. De la musique manjacque à celle sérère en passant par la musique diola, insiste-t-il.

« La musique sénégalaise est plurielle », fait valoir Michaël Soumah, estimant que qu’il serait bon de faire la promotion de toutes les musiques sénégalaise du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre.

« Il ne s’agit pas, pour animer, de mettre de la musique et de parler. Il faut mettre l’accent sur la recherche, car les gens qui vous écoutent ont besoin de savoir, d’être informés, ils s’informent pour pouvoir informer », déclare-t-il.

Dans la même catégorie