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Un chercheur appelle à mettre davantage en exergue l’évolution du sport sur le continent


  25 Mai      100        média (435), Sport (12590),

 

Rabat (Maroc), 25 mai (APS) – Le chercheur en sportologie Belaid Bouimid, ancien président de la section Afrique de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS), a invité, mercredi, à Rabat (Maroc), les historiens, sociologues et économistes africains à s’intéresser au sport pour davantage mettre en exergue son évolution et sa place dans la société actuelle et durant la période d’avant les indépendances.

« Les historiens doivent penser à bien parler du sport. Il faut qu’on essaie de détecter dans le réel ce qui ne marche pas, ce qui marche et ce qui marche moins », a-t-il dit en marge d’un séminaire sur le thème : « Maîtrise des techniques du journalisme sportif ».

Cette session de formation de cinq jours est organisée par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), à l’intention d’une vingtaine de journalistes d’agences de presse africaines.

« En Afrique, certaines disciplines comme le sport ne sont pas mentionnées ou elles le sont selon des besoins déterminés au préalable par l’administration’’, et « au vu de ce qui se passe actuellement, on n’aura jamais l’historien du sport, le sociologue du sport ou l’économiste du sport », a dit M. Bouimid, qui a servi comme journaliste pendant de nombreuses années.

Il a annoncé être sur le point de créer, avec d’autres acteurs du sport en Afrique, une structure destinée à mobiliser les journalistes africains autour de projets de recherche en sens humain et social pour certaines disciplines qui ne sont pas mentionnées en Afrique, telles que le sport ».

« L’Afrique est en retard par rapport à cela. Nous avons les moyens pour le faire car cela ne demande pas quelques choses d’extraordinaire. Nous allons essayer de faire la synthèse pour impliquer la recherche en sens humain et social dans un projet, tout en respectant les spécifiés de chaque pays », a fait savoir Belaid Bouimid.

Selon l’ancien président de la section Afrique de l’AIPS, « le sport est aujourd’hui la religion universelle de tout le monde ».

« Le sport rassemble tout le monde. Il est devenu un phénomène sociétal. Donc, il est temps de voir tout ce que cela signifie dans le cadre d’un corps social typiquement africain », a-t-il dit, ajoutant que l’Afrique doit arrêter d’être « consommateur des concepts ».

« Nous devons être des producteurs », a insisté Belaid Bouimid, saluant l’initiative de la Confédération africaine de football (CAF) de lancer un championnat scolaire en Afrique, en en collaboration avec la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial.

Une vingtaine de journalistes des agences de presse africaines participent à ce séminaire encadré et animé par des journalistes formateurs, experts en matière de presse sportive, parmi lesquels Salif Diallo de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et Magloire Gnaé Oulidehi du quotidien ivoirien « Le Sport ».

Ces derniers sont appelés, tout au long de la formation, à partager avec les participants, leurs expériences et réflexions sur les défis auxquels font face les journalistes et médias sportifs.

Ce séminaire démarré lundi vise à « renforcer les capacités des journalistes sportifs pour un meilleur traitement des questions relatives à la couverture des grands événements sportifs nationaux, régionaux et internationaux », avait expliqué le secrétaire général de la FAAPA, Mouhamed Anis, à l’ouverture du séminaire.

Il a aussi pour but de promouvoir les performances et la productivité des journalistes sportifs lors de la couverture et le traitement de l’information sportive, selon M. Anis.

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