Abidjan, 18 sept 2024 (AIP)- La première édition de l’exercice conjoint de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse dénommé « CI-SAREX 2024 », initiée par l’état-major des Armées et l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), s’est achevée le samedi 14 septembre 2024 à Grand-Bassam.
Cet entrainement visait essentiellement à évaluer le dispositif national de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse.
Le Général de brigade aérienne, Roger Ehui Bléoué, sous-chef d’état-major de l’armée de l’Air qui représentait le chef d’état-major général des Armées, a exprimé sa satisfaction à l’ensemble des participants pour le travail accompli.
« C’est une démonstration de notre capacité à agir ensemble, de manière cohérente, dans des situations d’urgence complexes. Qu’il s’agisse des forces terrestres, maritimes ou aériennes, chaque branche de nos Armées et entités a su apporter sa contribution unique et indispensable à la réussite de cette mission », a indiqué le Général Bléoué.
Le directeur général de l’ANAC, Silué Sinaly, a salué cette manœuvre militaire qui permettra non seulement de consolider les points forts mais surtout de corriger les faiblesses afin de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage d’aéronef en détresse.
« Je vous encourage vivement à prendre en compte les observations au cours de ce débriefing. Il est essentiel que nous tirions toutes les leçons de cet exercice afin d’améliorer nos interventions futures », a-t-il conseillé.
Pour l’état-major général des Armées et l’Autorité nationale de l’Aviation civile, il s’agissait de tester la capacité opérationnelle du Centre secondaire de recherche et de sauvetage d’Abidjan et la réactivité des différentes structures impliquées dans l’exécution du plan Search and rescue (SAR)/Recherche et sauvetage, d’accroître les aptitudes du personnel pour les opérations et d’éprouver l’interopérabilité des moyens nationaux en matière de recherche et de sauvetage d’aéronef en détresse.
Selon le directeur de l’exercice, le Lieutenant-Colonel Théophile Guédé Doua, le choix de Grand-Bassam pour exécuter cet exercice est guidé par la fréquence de survols d’aéronefs évoluant dans la zone, la complexité de la végétation et le dense réseau hydrographique.
Ce type d’exercice d’envergure participe à promouvoir l’image du Centre secondaire de recherche et de sauvetage d’Abidjan en le positionnant comme un acteur clé parmi les Centres de recherche et de sauvetage de référence en Afrique de l’Ouest.
Environ 200 personnels militaires ivoiriens et français, paramilitaires et civils ont pris part à cette manœuvre de recherche et sauvetage d’aéronef en détresse