APS SÉNÉGAL–POLITIQUE–DIPLOMATIE / Un universitaire explique les dessous de la diplomatie de bon voisinage prônée par Dakar APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / A Banjul, Bassirou Diomaye Faye ”sera accueilli comme il se doit”, assure un officiel gambien APS SENEGAL-SIERRALEONE-COOPERATION / Le vice-président de la Sierra Leone reçu en audience par Bassirou Diomaye Faye APS SENEGAL-AFRIQUE-SOCIETE / Dakar et Banjul invités ‘’à jouer un rôle pilote’’ dans le processus d’intégration sous-régionale APS SENEGAL-LITTERATURE / L’Harmattan Sénégal présente deux ouvrages sur le blanchiment de capitaux dans l’UEMOA, samedi APS SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Un expert salue la solidarité féminine mise en avant dans certains films pour sensibiliser sur le réchauffement climatique MAP CAN de futsal (demi-finale) : Le Maroc en finale et en Coupe du monde après sa victoire face à la Libye (6-0) MAP CAN de futsal (demi-finale): Le Maroc évince la Libye (6 – 0) se qualifie pour le Mondial MAP Le ministre malien de l’Agriculture salue les progrès du Maroc en matière de gestion d’eau et de barrages MAP Océanographie: Madagascar souhaite tirer profit de l’expérience marocaine (ministre malgache)

UN OFFICIEL APPELLE AU RENFORCEMENT DE L’IRRIGATION POUR L’ATTEINTE DES OBJECTIFS DE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE


  17 Juin      39        Agriculture (4138),

 

Dakar, 17 juin (APS) – Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Malick Ndao, juge urgent de « renforcer la cadence » pour que le Sénégal puisse atteindre la souveraineté alimentaire, en passant par la création d’un cadre de capitalisation des expériences des différents projets en matière d’irrigation.

« La maitrise de l’eau étant essentielle, le gouvernement a posé plusieurs actes allant dans ce sens, en renforçant les aménagements hydroagricoles (…) malgré les efforts déjà entrepris avec un rythme annuel des aménagements hydroagricoles qui tournent autour de 4.000 hectares par an, il demeure urgent de renforcer la cadence afin d’atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal », a -t-il indiqué.

M. Ndao présidait l’ouverture des travaux de l’atelier de réflexion et de mise en place du Groupement national de partage des connaissances (GNPC), une rencontre qui se tient à Dakar, dans le cadre de l’exécution, au Sénégal, du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS).

Selon le SG du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal passe par un « développement accru » de l’irrigation afin de mobiliser les importantes quantités d’eau disponibles dans le pays.

Il a insisté, dans cette perspective, sur « la mutualisation des multiples initiatives » développées à travers les différents projets mis en œuvre dans ce domaine.

« Ce cadre va nous permettre un cadre formel de dialogue et de partage de connaissances », a expliqué le coordonnateur national du PARIIS, Aly Sané Niang.

« Beaucoup d’initiatives sont prises, mais nous pensons qu’il manque un maillon, un cadre où se discutent toutes les questions sur l’irrigation. Ce cadre sera un lieu de capitalisation des expériences et va nous permettre d’améliorer nos projets », a-t-il avancé.

Selon un document de présentation remis aux participants, le PARIIS concerne six pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.

Ce projet est une émanation de la déclaration de Dakar, faisant suite à la Conférence de haut niveau sur l’irrigation au Sahel, organisée au Sénégal le 31 octobre 2013.

Le projet intervient au Sénégal, dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor.

Selon la même source, la mise en place du Groupe de partage de connaissances au niveau national vise à mieux organiser l’avancement des travaux et formuler des avis et recommandations sur toutes les décisions stratégiques à prendre par le PARIIS dans son domaine de compétence pour le développement de solutions d’irrigations.

Elle ajoute que le GPCN se veut un cadre inclusif d’échanges, de dialogue et de concertation entre les parties prenantes des secteurs de développement agricole en général et de l’irrigation en particulier, en vue de co-construire et garantir l’adoption de solutions d’irrigation jugées viables.

Le document précise que cette structure a pour vocation de favoriser « un débat décloisonné » sur les enjeux stratégiques, les problématiques et les perspectives d’innovation des systèmes irrigués, entre opérateurs, services déconcentrés, chercheurs et producteurs en vue de favoriser la co-construction et la mise en œuvre des solutions d’irrigation dans un contexte de changement climatique.

Des officiels, plusieurs experts en irrigation, des élus, acteurs du secteur de l’agriculture ainsi que des représentants de partenaires techniques et financiers ont pris part à cet atelier de mise en place du Groupement national de partage des connaissances.

Dans la même catégorie