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UN OFFICIEL INSISTE POUR UN SERVICE PUBLIC RÉNOVÉ


  26 Juin      40        Economie (20969),

 

Saly-Portudal (Mbour), 26 juin (APS) – Amadou Sow, un conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, a insisté samedi la nécessité d’accélérer « les ruptures fondamentales et urgentes », pour mettre en place un service public rénové.

Cette perspective devrait conduire à « une administration moderne et un Etat performant pour une meilleure prise en charge des attentes des Sénégalais », a-t-il expliqué.

« Le président de la République n’a pas cessé de réitérer ses instructions à l’endroit de l’administration pour accélérer les ruptures fondamentales et urgentes, en vue de la mise en place d’un service public rénové, une administration moderne et un Etat performant dans la prise en charge efficace des attentes des citoyens », a-t-il notamment dit.

Il présidait, à Saly-Portudal (Mbour), aux côtés du directeur général de la Comptabilité publique et du trésor (DGCPT), Cheikh Tidiane Diop, le démarrage des travaux du panel de l’Amicale des inspecteurs du trésor du Sénégal (AITS), sur le thème : « Quel régime de responsabilité des comptables publics dans un contexte de réformes budgétaires et comptables ».

« De par les enjeux liés à la position de premier rang qu’elle occupe dans la centralisation des recettes de l’Etat, d’une part, et par le privilège qui lui est servi dans le règlement des dépenses et la gestion de la trésorerie, d’autre part, la DGCPT et toutes composantes confondues, ne peuvent, en aucun cas », être « attentistes dans la politique de modernisation de l’administration, de ses procédures, son organisation ou de son action », a indiqué M. Sow.

Pour asseoir « la position idoine espérée » de la DCCPT, Amadou Sow estime que toutes les structures qui lui sont directement rattachées ou simplement affiliées « doivent s’investir dans la même logique, afin d’œuvrer ensemble pour faire de la DGCPT, un service reflet d’une administration moderne apte à répondre favorable aux attentes du citoyen ».

« Il faudrait relever avec courage que +accélération+, +célérité+, en somme la correcte prise en charge des enjeux poursuivis par l’Etat, ne riment pas souvent avec la responsabilité encourue par les acteurs qui sont les auteurs de la gestion publique, soumis à l’obligation de rendre compte », a-t-il ajouté.

Cette perspective requiert selon lui « prudence et veille », a soutenu le conseiller technique du ministre des Finances et du Budget.

Selon lui, en choisissant de débattre de thèmes liés au régime de responsabilité des comptables publics dans un contexte de réformes budgétaire et comptable, l’Amicale des inspecteurs du Trésor aborde « certaines questions des plus lancinantes de cette réforme majeure dans laquelle l’Etat du Sénégal s’est lancé à l’instar des autres pays de l’UEMOA », à savoir la réforme des finances publiques en général.

Cette réflexion devrait dit-il prendre en charge « la question de la nouvelle gestion budgétaire et comptable de l’Etat, depuis le budget jusqu’au bilan », tout en précisant « les frontières entre le contrôle de légalité et le contrôle de régularité des actes confiés aux différents acteurs de la chaine budgétaire ».

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