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UN OFFICIEL RAPPELLE L’OBJECTIF DE LA RESTAURATION DE LA BIODIVERSITÉ À L’HORIZON 2030


  17 Décembre      63        Environnement/Eaux/Forêts (6388),

 

Saly-Portudal (Mbour), 17 déc (APS) – La stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité mise en place au Sénégal vise la restauration, la conservation et la valorisation de la biodiversité à l’horizon 2030, a-t-on appris d’un responsable de la Direction des parcs nationaux.
« La vision stratégique du Sénégal est » d’arriver, à l’horizon 2030, « à restaurer, conserver et valoriser la biodiversité pour fournir de manière durable des biens et services avec un partage équitable des bénéfices et avantages afin de contribuer au développement économique et social », a indiqué Djibril Diouck, conseiller technique du directeur des parcs nationaux.
Il participait, mercredi à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à un atelier national de validation des résultats de l’étude sur l’évaluation de l’état de la biodiversité et de ses menaces au Sénégal.
Cette rencontre organisée, à l’initiative de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et prévue pour deux jours, a été l’occasion de présenter la stratégie et le plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité au Sénégal
Le Sénégal, à travers ses six zones éco-géographiques, abrite « une diversité écosystémique relativement élevée’’, caractérisée notamment par des écosystèmes forestiers. Il a cité les steppes, savanes, forêts avec des galeries, les palmeraies, la bambouseraie, des formations halophytes, des plantations forestières, ainsi que des parcs agroforestiers.
Le pays compte aussi des écosystèmes agroforestiers et fluvio-lacustres, relève-t-il, avec notamment les fleuves Sénégal, Saloum, Gambie, Casamance et Kayanga et les lacs de Guiers, Tanma et Retba (Lac Rose), de même que des écosystèmes marins côtiers, les côtes sénégalaises faisant plus de 700 km.
Sur le plan des espèces, le Sénégal compte environ 7 830 espèces réparties entre les animaux (4 330), les végétaux (3 500) et les champignons (250), selon Djibril Diouck.
Les animaux regroupent des invertébrés (insectes, mollusques et crustacés, etc.) et des vertébrés, groupe le plus connu avec environ 1400 espèces constituées de poissons, d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères.
’’Les végétaux sont répartis en 1 277 genres constitués de végétaux inférieurs (virus, bactéries, bryophytes et ptéridophytes, lichens, algues) et de végétaux supérieurs plus connus avec 165 familles regroupant environ 1000 genres et 2 500 espèces dont 70% de dicotylédones et 30% de monocotylédones’’, a souligné M. Diouck.
’’Du point de vue de la diversité génétique des espèces animales et végétales, il existe beaucoup de lacunes en termes de connaissance’’, a-t-il précisé.
Dans le domaine de l’agriculture, le pays compte environ 174 variétés de plantes cultivées réparties en 69 variétés de cultures céréalières (riz, sorgho, mil et maïs), 30 variétés de légumineuses alimentaires (arachide, niébé), 73 variétés de légumes (oignon, tomate, piment, etc.), a-t-il détaillé.
Au niveau de l’élevage, la diversité peut être appréciée à travers les animaux domestiques notamment les bovins avec 10 races dont 3 races locales et 7 introduites, les ovins avec 8 races dont 4 introduites, les caprins avec 5 races dont 3 importées, a-t-il ajouté.
Selon Djibril Diouck, es équins sont constitués de 8 races dont 4 importées, les porcins sont représentés par 2 races dont l’une importée, les camelins, les asins, la volaille, etc.

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