Lomé, 29 nov. (ATOP) – L’édition 2022 de Africa financial industry summit (AFIS) a pris fin le mardi 29 novembre à Lomé avec un dernier panel consacré au « Nouvel ordre économique : comment une réforme systémique à l’échelle mondiale pourrait-elle bénéficier à l’Afrique ?»
Ce panel a regroupé des gouverneurs des banques centrales notamment le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Jean-Claude Kassi Brou, John Rwangombwa, gouverneur de la banque nationale du Rwanda, Carlos Lopes, professeur à l’université de Cape Town et Sciences-Po Paris, Dr. Ernest Addison, gouverneur de Bank of Ghana, Frederic Maury, directeur général délégué Events.
Les discussions ont tourné autour de plusieurs points notamment la gouvernance économique mondiale, la croissance africaine, les dangers d’un dollar fort, le fintech et les cryptomonnaies, les changements climatiques et les ressources énergétiques du continent.
Pour M. John Rwangombwa, « L’ordre mondiale a changé. Nous demandons aux grandes institutions de nous aider à faire face aux grands défis. Les africains doivent aussi mettre en place des mécanismes pour faire face aux défis ».
Cette rencontre de deux jours organisée par le groupe Jeune Afrique media avec le soutien de l’IFC (Groupe de la Banque mondiale) a porté sur le thème : « Durable, sans frontière et digitale-Transformer la finance à l’âge de la disruption ». À travers des conférences, des tables rondes et des ateliers, les acteurs du secteur financier africain ont discuté de plusieurs thématiques d’actualité notamment le financement agricole, l’interconnexion des marchés boursiers, l’intégration des paiements, l’inflation, l’inclusion, les infrastructures, la digitalisation des banques et les cryptomonnaies. Plus de 500 leaders de l’industrie de la finance du continent notamment des dirigeants de banques et de compagnies d’assurances, des acteurs de la fintech, des boursiers et autres responsables d’institutions de développement ont abordé également la relance économique à travers le développement d’une industrie financière compétitive, innovante, inclusive et durable.
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence des membres du gouvernement et plusieurs personnalités.