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Un pédiatre insiste sur les implications de son travail


  14 Mars      55        Santé (15315),

 

Dakar, 14 mars (APS) – Le travail de pédiatre nécessite d’avoir de l’empathie pour les enfants pour traiter son patient comme s’il s’agit de son propre enfant, a soutenu le responsable de l’unité d’hospitalisation de l’hôpital d’enfants de Diamniadio, docteur Dina Obambi.

« Il se faut se mettre à la place du parent, avoir de l’empathie pour  les enfants et observer. Un enfant qui ne parle pas, il faut juste l’observer pour savoir qu’il a mal à travers [son langage gestuel], la mimique et les pleurs », a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

« Quand nous avons en face un enfant malade, il faut le considérer comme son propre enfants et écouter aussi les parents, c’est important », a ajouté docteur Dina Obambi.

La particularité de l’unité d’hospitalisation de l’hôpital d’enfants de Diamniadio tient au fait que ce service reçoit « des enfants souffrant de pathologies chroniques comme les maladies rénales et cardiaques mais aussi les pathologies aiguës comme l’asthme,  les infections respiratoires ».

La prise en charge proposée par cette unité « est multidisciplinaire.  On les prend en charge et après ce sont des rendez-vous pour le suivi des enfants », a-t-elle expliqué.

Avec une capacité de 35 lits, la durée d’hospitalisation est de huit jours en moyenne dans ce service, mais il peut arriver qu’un enfant ne reste que pendant 48 ou 72 heures, a ajouté la pédiatre.

En revanche, dans certains cas un peu plus compliqués, la durée d’hospitalisation peut être beaucoup plus importante, a relevé docteur Dina Obambi. Elle a signalé le cas d’un un enfant  drépanocytaire qui avait « beaucoup de complications [et] qui a fait 3 mois d’hospitalisation ».

Docteur Obambi note par ailleurs que son service « fait face à des défis liés au manque de matériel et de prise en charge (moniteurs de surveillance,  aspirateurs, appareils de nébulisation) et d’hôtellerie ».

De même, il peut arriver que ce service admette un enfant pour un bilan sanitaire que ses parents ne peuvent prendre en charge « parce que nous sommes dans une zone démunie », a-t-elle déploré.

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