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Un plan d’urgence pour la résilience des récifs coralliens du Patrimoine mondial de l’UNESCO


  16 Avril      62        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Abidjan, 16 avr 2022 (AIP)- La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a annoncé, jeudi 14 avril 2022, à l’occasion de la conférence « Notre océan » aux îles Palaos, un plan d’urgence pour donner aux récifs, les meilleures chances de survie.

Ce plan est élaboré face au risque d’une disparition de tous les récifs coralliens inscrits sur la liste du patrimoine mondial d’ici la fin du siècle.

« J’appelle à une mobilisation internationale pour prévenir la disparition des récifs coralliens. L’UNESCO apporte sa contribution par un plan d’urgence pour la résilience des récifs coralliens du patrimoine mondial, en particulier dans les pays en développement. L’UNESCO s’associera au Global Fund for Coral Reefs pour financer ces actions », a déclaré Audrey Azoulay.

Elle a également appelé à une mobilisation internationale pour empêcher la disparition des récifs.

Dotés d’une biodiversité exceptionnelle, les récifs coralliens des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO couvrent plus d’un demi-million de km2 dans le monde, l’équivalent de la superficie de la France.

Ils jouent un rôle essentiel dans l’absorption des émissions de CO2 et protègent les côtes des tempêtes et de l’érosion. Plus de cent communautés autochtones en dépendent pour leur subsistance. Ils servent, par ailleurs, de points de référence pour évaluer l’impact du changement climatique sur les récifs du monde entier.

Cependant, les récentes données scientifiques concernant ces récifs coralliens sont alarmantes. Ils blanchissent beaucoup plus rapidement que ne le laissaient supposer les prévisions initiales.

Ces coraux « blanchis » sont très vulnérables aux carences nutritionnelles et aux maladies, leur taux de mortalité en est particulièrement élevé. Cette année, pour la première fois, un blanchissement massif des coraux s’est même produit à une période traditionnellement plus fraîche, dite de La Niña. Selon le scénario actuel d’émissions, l’ensemble des récifs du patrimoine mondial risque de disparaître d’ici la fin du siècle.

Le réchauffement de la température des océans, dû aux émissions mondiales de CO2, constitue la première menace pour les récifs coralliens. Mais les récifs coralliens sont aussi souvent confrontés à un ensemble de pressions locales, telles que la pollution, la surpêche ou la destruction de leur habitat

« En raison du réchauffement climatique, les pratiques locales de conservation des récifs ne suffisent plus à protéger les écosystèmes récifaux les plus importants du monde. Néanmoins, un récif sain et résilient est mieux armé pour se régénérer et survivre après un épisode de blanchiment », explique Fanny Douvere, responsable du programme marin au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le partenariat entre l’UNESCO et le Global Fund for Coral Reefs (GFCR), un fonds public-privé dirigé par les Nations Unies, permettra d’investir dans des stratégies de résilience climatique.

Les actions se focaliseront sur la réduction des facteurs locaux de dégradation, la gestion durable des zones marines protégées et le soutien aux communautés locales. Le patrimoine mondial compte 29 sites avec des récifs coralliens, dont 19* sites dans des pays en développement.

Ce nouveau plan à grande échelle s’appuiera sur la réussite de l’initiative « Récifs Résilients » lancée par l’UNESCO et ses partenaires lors du précédent sommet « Notre océan », en 2018, qui se poursuit jusqu’en 2024, avec un montant total alloué de 10 millions de dollars.

Les récifs coralliens abritent la plus grande biodiversité de tous les écosystèmes du monde.

Lancée en 2021 sous la coordination de l’UNESCO, cette Décennie rassemble des scientifiques, des gestionnaires des océans, des membres des communautés locales et autochtones, ainsi que des investisseurs publics et privés, pour développer conjointement des solutions de conservation et de revitalisation des écosystèmes récifaux dans le monde.

Abidjan, 16 avr 2022 (AIP)- La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a annoncé, jeudi 14 avril 2022, à l’occasion de la conférence « Notre océan » aux îles Palaos, un plan d’urgence pour donner aux récifs, les meilleures chances de survie.

Ce plan est élaboré face au risque d’une disparition de tous les récifs coralliens inscrits sur la liste du patrimoine mondial d’ici la fin du siècle.

« J’appelle à une mobilisation internationale pour prévenir la disparition des récifs coralliens. L’UNESCO apporte sa contribution par un plan d’urgence pour la résilience des récifs coralliens du patrimoine mondial, en particulier dans les pays en développement. L’UNESCO s’associera au Global Fund for Coral Reefs pour financer ces actions », a déclaré Audrey Azoulay.

Elle a également appelé à une mobilisation internationale pour empêcher la disparition des récifs.

Dotés d’une biodiversité exceptionnelle, les récifs coralliens des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO couvrent plus d’un demi-million de km2 dans le monde, l’équivalent de la superficie de la France.

Ils jouent un rôle essentiel dans l’absorption des émissions de CO2 et protègent les côtes des tempêtes et de l’érosion. Plus de cent communautés autochtones en dépendent pour leur subsistance. Ils servent, par ailleurs, de points de référence pour évaluer l’impact du changement climatique sur les récifs du monde entier.

Cependant, les récentes données scientifiques concernant ces récifs coralliens sont alarmantes. Ils blanchissent beaucoup plus rapidement que ne le laissaient supposer les prévisions initiales.

Ces coraux « blanchis » sont très vulnérables aux carences nutritionnelles et aux maladies, leur taux de mortalité en est particulièrement élevé. Cette année, pour la première fois, un blanchissement massif des coraux s’est même produit à une période traditionnellement plus fraîche, dite de La Niña. Selon le scénario actuel d’émissions, l’ensemble des récifs du patrimoine mondial risque de disparaître d’ici la fin du siècle.

Le réchauffement de la température des océans, dû aux émissions mondiales de CO2, constitue la première menace pour les récifs coralliens. Mais les récifs coralliens sont aussi souvent confrontés à un ensemble de pressions locales, telles que la pollution, la surpêche ou la destruction de leur habitat

« En raison du réchauffement climatique, les pratiques locales de conservation des récifs ne suffisent plus à protéger les écosystèmes récifaux les plus importants du monde. Néanmoins, un récif sain et résilient est mieux armé pour se régénérer et survivre après un épisode de blanchiment », explique Fanny Douvere, responsable du programme marin au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le partenariat entre l’UNESCO et le Global Fund for Coral Reefs (GFCR), un fonds public-privé dirigé par les Nations Unies, permettra d’investir dans des stratégies de résilience climatique.

Les actions se focaliseront sur la réduction des facteurs locaux de dégradation, la gestion durable des zones marines protégées et le soutien aux communautés locales. Le patrimoine mondial compte 29 sites avec des récifs coralliens, dont 19* sites dans des pays en développement.

Ce nouveau plan à grande échelle s’appuiera sur la réussite de l’initiative « Récifs Résilients » lancée par l’UNESCO et ses partenaires lors du précédent sommet « Notre océan », en 2018, qui se poursuit jusqu’en 2024, avec un montant total alloué de 10 millions de dollars.

Les récifs coralliens abritent la plus grande biodiversité de tous les écosystèmes du monde.

Lancée en 2021 sous la coordination de l’UNESCO, cette Décennie rassemble des scientifiques, des gestionnaires des océans, des membres des communautés locales et autochtones, ainsi que des investisseurs publics et privés, pour développer conjointement des solutions de conservation et de revitalisation des écosystèmes récifaux dans le monde.

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