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UNE CONFÉRENCE PUBLIQUE POUR MIEUX DÉCOUVRIR L’ENCYCLIQUE SUR L’ENVIRONNEMENT


  22 Décembre      40        Environnement/Eaux/Forêts (6448),

 

Lomé, 22 déc. (ATOP) – La célébration du 5ème anniversaire de l’encyclique du Pape François sur l’environnement a été marqué, le mardi 21 décembre au siège de la Conférence des évêques du Togo (CET) à Lomé, par une conférence publique sur le thème « A la découverte de Laudato Si ».

Cette initiative est à l’actif de l’Organisation de la charité pour un développement intégral (OCDI) et le Conseil épiscopal justice et paix (CEJP) Togo avec l’appui de la CET. L’objectif est de faire découvrir au public togolais, le contenu de l’encyclique et d’éveiller les consciences sur l’urgence de prendre soin de la « maison commune » qu’est la planète terre.

Trois communications ont meublé cette conférence notamment « Laudato Si : une encyclique qui replace l’Homme en harmonie avec son environnement social, économique et écologique » ; « Laudato Si et les objectifs du développement durable : quelle convergence ? » et « Quelles réponses de l’Eglise face aux défis socio-environnementaux au Togo ? ».

De la nécessité de sauvegarder la maison commune

La communication inaugurale présentée par l’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, a permis à ce dernier de présenter à son auditoire la quintessence de l’encyclique à travers ses six chapitres. « Face aux problèmes environnementaux actuels, le Pape demande la conversion écologique, un changement de mentalité, d’attitudes, de manière de se comporter vis-à-vis de son environnement proche de rapport avec la nature. Aucun projet environnementale humain ne doit impacter négativement la génération prochaine », a indiqué le prélat.

Le prof. Pierre Radji, développant la seconde thématique a fait le rapprochement entre l’encyclique du Pape et les objectifs du développement durable et rappelé à l’assistance le devoir du citoyen dans le cadre de la protection de l’environnement, pour son bien-être. « Treize points des Objectifs du développement durables (ODD) convergent, se retrouvent exactement, sinon véhiculent les mêmes idées que certains des axes du Laudato Si. Le petit contraste anodin qu’on peut relever se situe au niveau des actions à poser individuellement pour la protection de l’environnement. C’est ainsi que les ODD parlent de 2030, Laudato Si parle de maintenant puisqu’en se donnant le temps les enjeux augmentent », a expliqué le professeur.

La dernière communication animée par Mgr Denis Amuzu-Dzakpah a permis de montrer à l’auditoire comment l’Eglise du Togo peut s’approprier Laudato Si pour relever les défis socio-environnementaux du pays. De façon précise, l’intention est de réfléchir à comment sensibiliser la population surtout les chrétiens, pour que sur la base des enseignements de Laudato Si, des actions concrètes puissent être mises en œuvre à moyen et à long terme. De façon concrète, Mgr Amuzu-Dzakpah recommande que le Laudato Si soit inséré dans la formation permanente des prêtres et pasteurs ainsi que son enseignement dans les séminaires et écoles de théologies, des actions qui pourront constituer la contribution de l’Eglise du Togo dans cette lutte pour la protection de l’environnement. « A cela s’ajoute l’éducation de la population à l’adoption des comportements quotidiens préventifs, à l’instar de la gestion efficace des plastiques non dégradables, le reboisement et l’assainissement », a renchéri le communicateur.

Le « Laudato Si », un appel à une conversion écologique

L’encyclique du Pape François sur l’Environnement intitulée « Laudato Si » est un document qui appelle à une conversion écologique global. Le cœur de la proposition de cette encyclique est l’écologie intégrale, comme un nouveau paradigme de la justice, une écologie « qui incorpore la place spécifique de l’être humain dans ce monde et ses relations avec la réalité qui l’entoure ». Selon ce document, il existe un lien inséparable entre les questions environnementales, sociales et humaines et par conséquent il est « fondamentale de chercher des solutions intégrales qui prennent les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux ». « Il n’y a pas de crise séparées, l’une environnementale et l’autre social, mais une seule et complexe crise socio-environnemental », lit-on dans l’encyclique publiée le 24 juin 2015.

ATOP/AR/AJA

TCHAOUDJO/PROJET D’APPUI AU DEVELOPPEMENT AGRICOLE AU TOGO :

LE CROP EVALUE LES ACTIVITES MENEES DANS LA CENTRALE

Sokodé 22 déc. (ATOP) – Les membres du Comité Régional d’Orientation et de Pilotage (CROP) du Projet d’Appui au Développement Agricole au Togo (PADAT) ont évalué les activités réalisées dans la région Centrale lors d’une réunion tenue le mardi 21 décembre à Sokodé.

Cette réunion, organisée par la Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural de la Centrale, se situe dans le cadre du Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA) dont l’un des projets est le PADAT. Elle a permis d’informer les membres du CROP sur l’évolution du PADAT,  de partager avec eux les résultats obtenus dans sa mise en œuvre et de dégager les pistes de solutions pour des actions urgentes à mener afin de répondre aux besoins manifestés. La rencontre a aussi permis aux participants d’examiner et de proposer des solutions aux problèmes relatifs à l’augmentation des bas-fonds, à leur mise en valeur, à l’ouverture des pistes de desserte et à la mobilisation de la contrepartie des bénéficiaires pour la construction des magasins de stockage.

Il ressort du bilan que plusieurs activités ont été menées dans la région dans le cadre du projet. Parmi ces activités, l’on note la tenue de réunions trimestrielles de concertation ; l’examen, l’approbation et la validation des requêtes en investissement des populations à la base ; la construction des magasins de contenance de 10 à 250 tonnes et l’aménagement des bas-fonds par les entreprises et ONG dans toutes les préfectures de la région. Le projet a également fourni des intrants agricoles ainsi que des équipements composés d’égreneuses, de tracteurs, de batteuses, de vanneuses, de bâches et de presse manioc aux producteurs. La formation des producteurs par rapport aux équipements reçus et la sensibilisation sur l’utilisation des bas-fonds aménagés sont aussi des activités du projet.

L’assistante à la section Aménagement et Equipement à la direction régionale de l’Agriculture, Mme Matta Pmanm a dit que ce projet a commencé en 2011 et prendra fin en juin 2022. Elle a reconnu que tout n’est pas achevé au niveau de la construction des magasins et que les pistes à réaliser n’ont pas été effectives.

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