Abidjan, 05/07/2023 (MAP)- Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, conduit du 06 au 07 juillet une délégation à Fès, à l’occasion de la troisième Conférence internationale sur l’eau et le climat (CIEC 3), axée sur « la gestion de bassins, clé pour l’adaptation et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ».
Cette rencontre internationale sera une autre occasion pour l’émissaire du gouvernement ivoirien de porter la voix de la Côte d’Ivoire pour une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), indique un communiqué relayé par l’AIP.
Il est prévu à l’agenda de Laurent Tchagba, une session ministérielle sous le thème « Quel engagement sur la gestion des ressources en eau à l’échelle des bassins pour accélérer l’adaptation aux changements climatiques et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) », fait savoir le communiqué.
Cette session ministérielle constitue une occasion de discuter des engagements sur la gestion des ressources en eau au niveau des bassins ivoiriens tout en mettant en exergue leurs rôles dans l’atteinte des ODD et dans la mise en place des politiques appropriées d’adaptation et de résilience aux impacts du changement climatique, souligne la même source.
Sont prévues également cinq sessions thématiques, animées par des experts et acteurs de différents horizons visant à approfondir le débat sur des questions plus spécifiques à savoir l’innovation et les technologies pour l’économie de l’eau, la gestion des eaux souterraines enjeux et perspectives, la gouvernance de l’eau pour une meilleure cohérence intersectorielle et la mobilisation des ressources en eau.
A l’instar des autres régions du monde, la Côte d’Ivoire connaît les effets du changement climatique qui se manifestent notamment par la sécheresse induisant une situation de stress hydrique, ce qui appelle à une gestion optimale de la ressource en eau.
Cette troisième CIEC 3 est co-organisée par le Réseau international des organismes de bassin (RIOB), le ministère de l’Equipement et de l’Eau du Royaume du Maroc et le Conseil mondial de l’eau (CME).