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Une étude pour déterminer l’apport chiffré de la diaspora dans la balance des paiements


  22 Juin      27        Economie (20969),

 

Brazzaville,  22 Juin (ACI) – Le Congo a commandé une étude pour déterminer l’apport chiffré de la diaspora dans la balance des paiements, a déclaré, le 21 juin à Brazzaville, le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, devant l’Assemblée nationale.

Présentant le ‘’Programme d’action du gouvernement’’ aux députés, il a demandé à «ces compatriotes de compléter cet apport par un réflexe patriotique accru, car un pays, on ne l’expose pas depuis l’extérieur, mais on le défend».

Par ailleurs, ayant reconnu que la contribution de la diaspora est remarquable, M. Makosso a estimé qu’avec un peu plus de patriotisme, la diaspora congolaise peut jouer un rôle capital dans la marche vers le développement.

Il a précisé que déjà, dans le secteur des technologies d’information et de communication, une étude scientifique publiée en 2019 dans la revue française des sciences de l’information et de la communication a révélé que l’apport de cette diaspora dans l’équilibre des comptes financiers de nombreux opérateurs de téléphonie, au regard de l’importance des revenus générés par les appels internationaux entrants, pouvait représenter jusqu’à 25% du chiffre d’affaires global des opérateurs et une part encore bien plus importante des profits.

 Aussi, il a estimé qu’on peut admettre que les transferts monétaires émanant des Congolais à l’étranger, également importants en termes de soutien aux ménages et aux familles, constituent un véritable filet social.

Soulignant que ces compatriotes à l’extérieur sont des milliers de résidents dans plusieurs pays du monde, il a relevé que le problème qui se pose est celui de leur intégration au processus du développement.

Il a fait savoir que nombre d’entre eux ont obtenu la nationalité de leurs pays d’accueil. Cependant, ils demeurent tous Congolais et éprouvent souvent le mal du pays. Sans doute n’a-t-on pas conscience du rôle qu’ils doivent jouer dans le développement du pays qui leur a toujours ouvert les portes d’accueil pour un retour au bercail un jour, pourquoi pas pour aller et venir à tout moment, a dit M. Makosso.

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