Paris, 30/09/2024 (MAP) – L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a annoncé lundi le lancement, avec le Groupe des sept (G7) rassemblant les économies les plus avancées, d’une initiative commune pour le renforcement de la certification des semences en Afrique.
Les ministres de l’Agriculture des pays membres du G7 ont mis en route « un nouveau plan visant à renforcer la participation de l’Afrique dans le système administré par l’OCDE de certification des semences, dans le cadre plus large de l’action menée pour consolider l’activité agricole et sa contribution au développement économique », précise un communiqué de l’organisation internationale basée à Paris.
La nouvelle initiative commune G7-OCDE doit « améliorer la qualité des semences, stimuler les rendements et les revenus agricoles et renforcer la productivité de l’agriculture sur le continent » africain, relève la même source.
« Cette nouvelle Initiative commune G7-OCDE, la première du genre, promet d’avoir un fort retentissement sur l’agriculture africaine en rendant disponibles des semences abordables, accessibles et capables de s’adapter aux effets du changement climatique et autres imprévus, en stimulant les rendements et les revenus agricoles et en renforçant, à terme, la sécurité alimentaire et la productivité agricole sur l’ensemble du continent », a assuré le Secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, cité dans le communiqué.
Les Systèmes des semences de l’OCDE forment le cadre international de la certification des semences agricoles destinées au commerce international : en assurant l’harmonisation des normes et procédures de certification des semences, ils en facilitent la circulation transfrontière.
Selon l’OCDE, une bonne certification des semences permet d’améliorer la production intérieure, de développer les marchés d’exportation et de donner des gages de qualité aux cultivateurs, aux sélectionneurs et aux autorités.
Les Systèmes des semences de l’OCDE comptent 62 pays participants.
Avec la nouvelle initiative G7-OCDE, le nombre de pays africains participant à ces systèmes, transposés en droit interne partout dans le monde, devrait passer à 14 en l’espace de cinq ans, conclut la même source.