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UNE OPÉRATION DE DÉNOMBREMENT DES OISEAUX DANS LE DELTA EN JANVIER AVEC LA FAO


  17 Novembre      58        Environnement/Eaux/Forêts (6388),

 

Dakar, 17 nov (APS) – La FAO va a appuyer à partir de la mi-janvier 2021, la direction des parcs nationaux dans une opération de dénombrement des oiseaux d’eau dans le Delta du fleuve Sénégal, a appris l’APS.

’’En espérant que la situation pandémique nous épargne autant que possible, nous appuierons, à la mi-janvier 2021, la direction des parcs nationaux du Sénégal (DPN) à la réalisation du dénombrement des oiseaux d’eau dans le Delta’’, a annoncé à des journalistes, Bruno Portier, coordonnateur du Projet ’’Ressouce pour la FAO’’.

Selon lui, ce projet vise ’’le renforcement d’expertise au sud du Sahara sur les oiseaux d’eau et leur utilisation rationnelle en faveur des communautés et de leur environnement’’.

Il s’agira ainsi du 33ème dénombrement consécutif, selon le responsable de la FAO, relevant que l’obtention de ’’telles séries temporelles de données est essentielle pour assurer le suivi des tendances de populations sur le long terme’’.

M. Portier a rappelé qu’en 2019, Abdou Karim Sall, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, avait honoré de sa présence la cérémonie d’ouverture de cette opération de dénombrement dans le Delta.

Le ministre avait, à cette occasion, selon l’expert, rappelé ’’le rôle écologique majeur’’ du Parc national des oiseaux du Djoudj (Saint-Louis) pour tout le Sénégal.

’’Nous avons également lancé dans la zone des Trois Marigots une expérience innovante de production expérimentale du nénuphar blanc des étangs Nymphea alba, en vue de promouvoir une agriculture à faible impact, respectueuse de la qualité de l’eau et des habitats des oiseaux d’eau’’, a souligné Bruno Portier.

Selon lui, le nénuphar blanc possède également ’’de nombreuses vertus thérapeutiques mais aussi nutritives, en particulier ses graines qui sont transformées par les femmes en une semoule de couscous très appréciée’’.

’’Il s’agira d’améliorer la connaissance sur la culture du nénuphar, de comparer sa production en milieu naturel et dans une culture expérimentale où la production sera également comparée à la production de riz cultivé de manière artisanale. Nous ferons part des résultats d’ici quelques mois’’, a ajouté Bruno Portier.

Il a signalé que ’’les oiseaux d’eau représentent traditionnellement une source de nourriture ou de revenus importante pour les populations rurales sahéliennes vivant à proximité des zones humides’’.

Les zones humides sahéliennes sont le siège d’importantes activités économiques, agricoles, pastorales et abritent également une riche biodiversité, en particulier de nombreux oiseaux d’eau, selon toujours l’expert.

’’Cependant, l’impact du changement climatique et les baisses de pluviométrie dans le Sahel, les grands projets d’aménagement hydro-agricoles et l’exploitation intensive des ressources naturelles mettent en péril ces zones humides’’, a fait savoir le coordonnateur du projet ’’Ressources pour la FAO’’.

’’Dans ce contexte incertain, le projet poursuit plusieurs objectifs’’, selon lui. Il cherche notamment à améliorer les connaissances sur les oiseaux d’eau dans le Sahel, en renforçant les capacités nationales pour le suivi de leurs populations et en étudiant les prélèvements et les filières d’utilisation des oiseaux d’eau (chasse vivrière, chasse commerciale et autres usages).

Il vise surtout à préserver les habitats naturels, en vue de garantir à long terme les services importants rendus par ces zones humides et dont les populations locales tirent de nombreux bénéfices, notamment en termes de sécurité alimentaire et de développement local.

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