Kinshasa 17 mars 2021(ACP)- Mme Catherine Kabongo, infirmière au centre de santé « Libiki » dans la commune de Ndjili, a exhorté lemme à se doter du courage pour dénoncer tous les cas d’harcèlement sexuel dont elles sont souvent victimes, particulièrement dans leurs milieux de travail, au cours d’une matinée d’échange avec ses paires.
Selon Mme Catherine Kabongo dont l’échange cadrait avec la célébration du mois de mars dédié à la femmes, l’Etat , les différentes structures internationales et nationales ainsi que les hommes ont le devoir d’assurer la protection de la femme, étant entendu qu’elle a déjà démontré , à travers ses interventions, ses capacités d’assurer la survie du foyer, surtout en cette période de crise liée à la pandémie de la Covid-14 où tous les indicateurs sont au rouge, notamment la cherté de la vie, le chômage obligé et la rareté des moyens tant pour scolariser les enfants que pour soutenir les ménages.
Cependant, a-t-elle regretté, c’est curieusement en cette période que chiffre à l’appui, il a été enregistré une recrudescence de cas d’harcèlement dans les milieux professionnels. Elle a cité, à titre illustratif, nombreux cas documentés dans le secteur de la santé où des infirmières font l’objet de ces sollicitations forcées de la part de leurs responsables directs les menaçant même de les révoquer du service si elles dénonçaient.
Pour cette professionnelle de santé, tous ces propos de différents bourreaux relèvent du chantage avant d’appeler les victimes à réunir les preuves pour porter l’affaire au niveau de la justice afin de décourager ces téméraires qui n’ont aucun respect à l’endroit de la femme.
Mme Catherine Kabongo a demandé au gouvernement et au parlement de s’impliquer enterrement à ce dossier relatif à le harcèlement en prévoyant des mesures drastiques pour mettre un terme à ce phénomène longtemps décrié.
Un débat houleux au cours duquel les femmes ont ouvert le cœur pour dévoiler leurs intimités a agrémenté ce face à face.