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UNE SOCIÉTÉ CIVILE « PLUS CONSCIENTE DE SON RÔLE » DANS LE DISPOSITIF DE DIALOGUE DU SECTEUR ÉDUCATIF (COSYDEP)


  27 Octobre      53        Société (45031),

 

Dakar, 27 oct (APS) – La société civile active dans le secteur de l’éducation est désormais « plus apte et plus consciente » du rôle qu’elle doit jouer dans le dispositif de dialogue et de pilotage du secteur, en lien avec le Groupe national des partenaires de l’éducation et de la formation (GNPF), structure mise en place en 2017, a indiqué mardi le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow.

Ces acteurs de l’éducation sont « capables aujourd’hui d’analyser un document budgétaire pour se projeter en termes de perspectives afin de mieux converser avec les techniciens du gouvernement », a-t-il dit lors de la Journée de capitalisation et de partage du Programme de renforcement du dispositif de représentation des organisations de la société civile dans le GNPF.

Il a cité en termes de capitalisation des sessions de renforcement de capacités en analyse de politique éducative, en suivi budgétaire et leadership transformationnel, ainsi que le partage des fondamentaux, orientations et enjeux du GNPEF.

Différentes activités du programme qui ont selon lui permis aux acteurs de la société civile actifs dans le secteur de l’éducation de « mieux connaître cette instance pour y jouer un rôle de participation citoyenne de qualité ».

Dans ce cadre, un programme déroulé sur une année a permis également la réalisation d’une étude diagnostique sur le dispositif de dialogue et de pilotage du secteur, l’organisation d’un forum politique de « haut niveau » sur le GNPEF et l’élaboration d’outils et d’instruments de participation des OSC au GNPEF, selon Cheikh Mbow.

La principale stratégie a ainsi été le partage d’information et la mise à niveau des acteurs pour une participation de qualité de la société civile au dialogue politique du secteur, a-t-il souligné.

Il est revenu sur la genèse de ce cadre de concertation multi-acteurs mis en place en 2017, qui se veut une instance où toutes les familles d’acteurs sont représentées pour discuter de la politique éducative.

La COSYDEP, se disant soucieuse de l’amélioration de la participation de qualité de la société civile à la mise en œuvre de ce programme, a mis en œuvre en partenariat avec Back Up Education, un programme de renforcement du dispositif de représentation des organisations de la société civile.

Il s’agissait de « travailler pour faire en sorte que la société civile puisse avoir une représentation de qualité dans cette instance éminemment politique et stratégique, et qui exige d’avoir une approche plus professionnelle et plus experte en maîtrisant l’analyse de la politique éducative et du suivi budgétaire », a commenté M. Mbow.

Une telle option vise à disposer, à la fin du processus, d’un « document de contributions sur la politique éducative élaboré par les antennes régionales dans les toutes les régions du Sénégal et consolidé par la coordination nationale », a expliqué Cheikh Mbow.

Pour le représentant du ministère de la Formation professionnelle qui assure la présidence du GNPF, « l’éducation est une responsabilité partagée » dans laquelle chacun a un rôle et doit y faire face « de manière propice, claire, sérieuse ».

Le GNPF, cadre de dialogue et de mobilisation des ressources pour accompagner l’Etat en matière d’éducation et de formation, doit être « mieux compris par ceux qui y siègent pour le compte de la société civile », en tenant compte de ses enjeux et orientations, a dit Abdou Fall, directeur de la Formation professionnelle et technique.

Les recommandations de la Journée de capitalisation portent sur la nécessité d’arriver à un GNPF plus participatif, plus inclusif qui travaille pour une meilleure implication des élus locaux.

Elles visent également à faire en sorte que toutes les voix de la communauté puissent être entendues dans la définition des politiques éducatives.

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