Brazzaville, 19 avril (ACI) – Les participants à la deuxième réunion du Comité de pilotage du projet de renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivants dans le Bassin du fleuve Congo ont validé le 18 avril à Brazzaville, le document de la mise en œuvre du projet du plan de travail et des dépenses de la deuxième année.
Ce plan de travail sera amendé pour prendre en compte la recommandation relative au plan national d’adaptation, indique le communiqué final de la deuxième réunion du comité de pilotage de ce projet.
A ce sujet, les participants ont recommandé aux autorités d’organiser un atelier de validation de la note conceptuelle à l’élaboration du Plan national d’adaptation. En effet, ce plan de travail de la deuxième année sera modifié pour prendre en compte la recommandation, d’après ce communiqué.
Ouvrant ces travaux, la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault a souligné que la validation de ce projet est cruciale pour les populations souvent victimes des effets néfastes des changements climatiques.
Mme Soudan-Nonault a fait savoir que les actions à mettre en œuvre dans le cadre de ce projet nécessitent l’implication de tous les acteurs tant au niveau stratégique qu’opérationnel.
«Nul acteur de quelque domaine que ce soit, ne doit ignorer les effets néfastes des changements climatiques sur notre environnement et notre agriculture », a-t-elle souligné.
De son côté, le représentant du Programme alimentaire mondial (Pam) en République du Congo ad intérim, M. Mamadou Mbaye a dit que ce projet a l’ambition de renforcer l’adaptation au changement climatique sur le territoire congolais.
En effet, les chocs et stress climatiques tels que la sécheresse, les tempêtes et les inondations mettent en péril des milliers de vies et les moyens d’existence des populations et perturbent le fonctionnement des systèmes alimentaires à tous les niveaux de la production à la consommation, a-t-il indiqué.
Le projet du plan de travail et des dépenses de la deuxième année vise la couverture de 124 villages des départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha qui sont ciblés, a-t-on appris. Il s’agit également d’améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique des communautés vulnérables, avec un accent sur les populations autochtones et les petits exploitants agricoles.
Ce projet est financé par le Fonds d’Adaptation au changement climatique de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc), pour une période de cinq ans (février 2022-février 2027), rappelle-t-on.