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Vers la préparation des mesures sur la lutte contre la criminalité transnationale organisée


  29 Septembre      38        Environnement/Eaux/Forêts (6474),

 

BRAZZAVILLE, 29 SEPT (ACI) – Les experts de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) se réunissent du 28 au 29 à Kintelé, dans le département du Pool, en vue de préparer des propositions et des mesures adéquates en matière de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles.

Cette réunion se tient en prélude à celle des ministres sur la lutte contre les crimes portant atteinte à l’environnement, prévue le 30 septembre prochain. Elle a pour but de soutenir le renforcement de la coopération judiciaire entre les Etats membres de la Comifac/Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et d’identifier les différents mécanismes de financement pour la conservation de la biodiversité en Afrique centrale.

Depuis plusieurs décennies, la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts ou criminalité transnationale organisée représente une menace grave pour la paix et la stabilité sociale dans la sous-région, au même titre que les autres formes de criminalité, a-t-on fait constater.

A ce propos, le directeur de cabinet de la ministre de l’Economie forestière, M. Pierre Taty, a souligné l’urgence de renforcer les services chargés de l’application des enquêtes plus affinées pour lutter efficacement contre la contrebande, car ce phénomène prend des proportions inquiétantes.

Sur ce, il a invité les pays membres à mettre en œuvre un plan d’action y relatif, à inscrire dans les budgets nationaux des lignes budgétaires dédiées au financement pour la conservation de la biodiversité et la lutte contre l’exploitation illégale des sites des produits de la faune et de la flore ainsi que contre le commerce desdits produits.

Aussi, il a souligné la nécessité de soutenir l’Accord de Lusaka en tant qu’institution panafricaine spécialisée dans les actions de collecte et de gestion des renseignements visant la répression des infractions commises en matière de faune et de flore.

Dans son mot de circonstance, le secrétaire exécutif de la Comifac, M. Hervé Martial Maidou, a exhorté les Etats membres de cette commission à donner plus de moyens pour une participation efficiente. «Si nous ne soutenons pas les initiatives propices à la préservation des forêts de la sous-région, le monde entier en subira les conséquences, comme on peut le constater sous d’autres cieux», a-t-il dit.

De son côté, le coordonnateur régional du programme mondial sur les crimes qui portent atteinte à l’environnement, M. Serigne Assane Drame, a insisté sur la gravité de la criminalité transnationale organisée qui est une source de déstabilisation sur les plans politique et économique.

Par ailleurs, il a proposé d’intégrer la dimension de la prévention et de la lutte contre cette forme de criminalité qui affecte et fait très mal l’environnement en termes de défense.

Durant deux jours, les experts de la Comifac vont examiner toutes les problématiques liées à la criminalité transnationale organisée et suggérer des recommandations aux ministres de tutelle, afin d’adopter des positions communes sur les points inscrits à l’ordre du jour des Cop prévues en 2022, à savoir la Cop 27 sur le climat, la Cop 15 sur la diversité biologique et la Cop 19 sur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites).

Les participants à cette réunion sont venus des six pays membres de la Comifac, à savoir le Congo, la République démocratique du Congo (Rdc), le Cameroun, le Tchad, le Gabon et la République centrafricaine (Rca).

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