AIP Côte d’Ivoire : Le Code de l’environnement révisé pour de nouvelles dispositions en faveur des populations ACI Congo: le nouveau ministre de la santé souligne l’importance d’améliorer l’accès aux soins de qualité MAP Rabat: Le premier vice-président de la Chambre des représentants s’entretient avec le président du parlement de la CEMAC APS Sénégal : Des réformes en matière de déconcentration et de décentralisation prévues pour la gestion des futurs pôles économiques MAP Le parlement de la CEMAC réitère son soutien constant à la marocanité du Sahara APS Sénégal : L’État va assurer ‘’un encadrement réglementaire strict’’ des entreprises du secteur parapublic, selon Bassirou Diomaye Faye APS Sénégal : « Toutes les dispositions seront prises pour la sécurité des hôtels et des touristes » (Ministre du Tourisme) AIP Côte d’Ivoire : Le Président de l’Assemblée nationale appelle à la responsabilité citoyenne pour des élections apaisées en 2025 MAP Signature à Rabat d’un protocole d’accord entre la Chambre des conseillers et le Parlement de la CEMAC MAP Rabat: Les enjeux de l’autonomisation des jeunes africains au menu d’une réunion du Caucus des Jeunes du Parlement panafricain

Violences faites aux enfants en Côte d’Ivoire: la directrice de l’action sociale dénonce les règlements à l’amiable


  1 Décembre      10        Société (47789),

 

Abidjan, 1er décembre 2024 (AIP) – La directrice de l’action sociale au ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, Viviane Kossa, a vivement dénoncé l’intervention de certains leaders communautaires et religieux dans les affaires de violences faites aux enfants.

Dans un entretien accordé à l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) samedi 30 novembre 2024, en marge d’un atelier bilan sur la protection de l’enfant, Mme Kossa a exprimé sa préoccupation face à l’implication excessive de ces acteurs dans les tentatives de règlement à l’amiable des cas de violence à l’égard des enfants.

« Lorsqu’un enfant est victime de violence, il y a trop d’interventions communautaires où l’on privilégie un règlement à l’amiable, souvent au détriment des droits de l’enfant », a-t-elle déploré, soulignant que l’atelier visait à réfléchir sur les moyens d’éviter l’ingérence des acteurs politiques, communautaires et religieux dans la protection des enfants.

Elle a ajouté : « Nous souhaiterions que ces leaders nous soutiennent dans des actions positives, comme la dénonciation des violences et la sensibilisation, au lieu d’intercéder en faveur des auteurs de ces actes. »

Viviane Kossa a également appelé tous les acteurs sociaux à prendre en considération la souffrance des enfants et de leurs familles avant de proposer des solutions qui contreviennent aux principes du droit. « La protection de l’enfant doit primer. Nous œuvrons pour leur bien-être et appelons la population à faire preuve de davantage de solidarité et à dénoncer toute violence à leur égard », a-t-elle conclu.

(AIP)

Dans la même catégorie