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visite d’une délégation conjointe de suivi au ‘’pays des Batammariba’’ à Nadoba


  30 Mai      5        Culture (1613),

 

Kantè, 29 Mai (ATOP) – Une rencontre d’informations et d’échanges est organisée dans les locaux du service de conservation et de promotion du Koutammakou, le mercredi 29 mai à Nadoba, localité située à une trentaine de kilomètres à l’est de Kantè. La rencontre organisée par le ministère de la Culture et du tourisme, a pour objectif de présenter les conclusions de la mission d’une délégation dépêchée par l’Organisation des nations-unies en charge de la culture (UNESCO) aux autorités communales et à tous les acteurs impliqués dans la vie du ‘’pays des Batammariba’’, le Koutammakou. La mission conjointe, débutée le 26 mai dernier fait suite à une demande réitérée à l’Etat partie du Togo lors de la 45è session élargie de l’UNESCO tenue en 2023 à Riyad en Arabie Saoudite.
Les travaux de la mission conjointe ont permis d’évaluer l’état de la restauration et de la reconstruction des ‘’Sikien’’, d’analyser l’impact des nouvelles constructions et des altérations sur la valeur exceptionnelle y compris les conditions d’intégrité, de conservation et de gestion du bien Koutammakou. Il s’est également agi pour cette délégation en fin de mission de fournir un compte-rendu complet de l’état de conservation du Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’UNESCO conformément aux recommandations et conclusions de la mission d’urgence d’octobre 2018 suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur le site en août 2018.
Au regard de cette mission de 2018, le secrétaire général de la Commission nationale du patrimoine culturel, N’Poh Natta a rappelé que les avis avaient porté sur l’intégration de la recommandation concernant le paysage urbain historique de 2011 dans le plan d’urbanisme et de développement de la commune Kéran 3 et de Nadoba à travers son application et sa promotion auprès de la population. Suite à l’inventaire sur l’état de conservation de plus de 1.700 Sikien, il est également recommandé l’examen de toutes les mesures afin d’assurer une documentation continue et détaillée de la restauration et la reconstruction desdits Sikien. Entre autres conclusions issues de cette mission d’urgence 2018, on note l’application du plan de conservation et de gestion 2022-2024 traduite par la gestion des risques et des catastrophes, l’efficacité du service de conservation et de promotion du Koutammakou (SCPK) grâce à sa dotation en ressources humaines, matérielles et financières ainsi que l’application des dispositions liées à l’architecture et l’urbanisme portant sur des éléments matériels et immatériels ; les éléments matériels sont les roches sacrées, les forêts, les maisons, les champs, les sources de matériaux de construction, les animaux domestiques et sauvages ; les éléments immatériels sont tels que les croyances, les savoir-faire artisanaux, les chants et danses ou les sports traditionnels : les tirs à l’arc et la chasse, etc …
Les échanges ont permis à l’assistance de mieux comprendre l’intégrité du paysage culturel Koutammakou considéré comme un témoignage éloquent de la force de l’association spirituelle entre les hommes et le paysage traduit par l’harmonie entre la gestion des terres et des ressources naturelles.
Le directeur régional Kara du patrimoine culturel, Adama Ayikoué, les conservateurs des sites Koutammakou du Togo et du Bénin, Batanata Batchatchile et Joseph Toumoudagou puis des membres du conseil municipal de la commune Kéran 3 ont assisté à la rencontre.

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