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Zimbabwe : Arrestation de 25 membres de l’opposition lors d’un rassemblement (parti)


  17 Janvier      45        Politique (25363),

 

Harare, 17/01/2023 -(MAP)- La police zimbabwéenne a arrêté 25 membres du principal parti d’opposition, la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), dont deux députés, qui prenaient part à un rassemblement près de la capitale Harare, a annoncé mardi cette formation politique.

« La police anti-émeutes a pris d’assaut le domicile d’un député de la CCC à la périphérie d’Harare, l’arrêtant ainsi que 24 autres personnes qui tenaient une réunion », a déclaré la porte-parole du parti, Fadzayi Mahere.

Elle a ajouté que les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes sur le rassemblement et battu plusieurs membres de l’opposition avant qu’ils ne les embarquent dans un camion de police.

« La réunion stratégique interne organisée par le parti n’était pas ouverte au public. La loi sur le maintien de la paix et de l’ordre ne s’applique qu’aux réunions publiques dans un lieu public », a-t-elle poursuivi.

Le porte-parole de la police, Paul Nyathi, a confirmé les arrestations des membres de la CCC, soulignant qu’ils participaient à un rassemblement non autorisé par les autorités locales.

Les partis d’opposition et les organisations de défense des droits de l’Homme ont récemment dénoncé une répression accrue avant les élections générales prévues cette année.

Par ailleurs, le mécontentement monte au Zimbabwe alors que le Président Emmerson Mnangagwa, qui a pris le pouvoir en 2017 après la démission de Robert Mugabe, n’a pas réussi à réduire la pauvreté, contrôler l’inflation et mettre fin aux coupures de courant incessantes.

Le président de la CCC, Nelson Chamisa, devrait affronter M. Mnangagwa, président du parti de l’Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique (ZANU-PF), pour la deuxième fois après avoir perdu de peu le vote de 2018.

Le parti d’opposition, né de l’ancien Mouvement pour le changement démocratique (MDC), bénéficie d’un soutien urbain important et est considéré comme une menace pour la ZANU-PF, au pouvoir depuis 43 ans.

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