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2019, UNE ANNÉE ENCORE FASTE POUR LE CINÉMA SÉNÉGALAIS


  1 Janvier      17        Cinema (202),

   

Dakar, 31 déc (APS) – Le cinéma sénégalais a encore connu une année faste en 2019 avec, entre autres, le ‘’Grand prix’’ du jury du au 72e Festival international du cinéma de Cannes (France) remporté en mai dernier par la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop pour son film ‘’Atlantique’’.

Mati Diop, 36 ans, est ainsi la première réalisatrice africaine à être distinguée à Cannes dont l’édition 2019 du festival annuel s’est tenue du 14 au 25 mai.
La cinéaste sénégalaise est d’ailleurs la première femme cinéaste noire à figurer dans la sélection officielle du festival de Cannes où de grands noms du cinéma mondial étaient en compétition, parmi
lesquels l’Espagnol Pedro Almodovar, le Français Arnaud Desplechin, le Britannique Ken Loach, les deux frères belges Jean-Pierre et Luc Dardennes.

Le film « Atlantique », son premier long métrage, est une coproduction impliquant la France, la Belgique, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, ainsi que la télévision francophone TV5 et d’autres partenaires.

Le film de Mati Diop va représenter le Sénégal à la 92ème édition des Academy Awards (Oscars 2020), en février prochain à Los Angeles, aux Etats-Unis, dans la catégorie ‘’International Feature Film’’.

Il figure par ailleurs sur la ‘’short-list’’ des neuf films étrangers retenus pour cette compétition, après une première présélection.

’’Atlantique’’ a de même obtenu le ‘’Tanit d’argent’’ des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2019), session Nejib Ayed, en novembre dernier.

Mame Woury Thioubou a de son côté contribué un peu plus à la renommée du Sénégal en se hissant sur le podium des JCC 2019 dont il a remporté le ‘’Tanit de bronze’’ pour son court métrage ‘’5 Etoiles’’.

Elle avait aussi obtenu le prix du meilleur documentaire au Festival ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal (Canada), avec ‘’Fiiriré en pays Cuballo’’, un film tourné à Matam dans une communauté de pêcheurs dont elle est issue.

Le jeune cinéaste sénégalais Abdou Gingue, a enfin remporté le Prix du meilleur court métrage international du deuxième Festival tchadien du court métrage en octobre pour son film’’Timiss’’.

Une année encore faste au total, d’où ce commentaire du directeur de la cinématographie, Hugues Diaz, selon lequel « le cinéma sénégalais est aujourd’hui plus que jamais sur la bonne pente et a besoin de soutien et de motivation forts ».

La mauvaise note culturelle de l’année 2019 est notamment liée à la disparition du musicien chanteur traditionnaliste El Hadji Samba Diabaré Samb, décédé le 21 septembre à l’âge de 95 ans.

Ce virtuose du xalam, désigné ‘’Trésor humain vivant’’, avait intégré le patrimoine immatériel de l’UNESCO en 2006.

Le chef de l’Etat Macky Sall, réagissant à son décès, avait rendu hommage à un ‘’illustre fils de la nation’’ sénégalaise qui ’’a contribué à sauvegarder le Patrimoine culturel immatériel du
Sénégal’’.

’’Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils, El Hadji Samba Diabaré Samb ! Avec sa disparition à 95 ans, il laisse la Nation orpheline ! L’interprète de laguiya, taara, saraba, capitaine Djiby
Ndiaye a contribué à sauvegarder le Patrimoine culturel immatériel du Sénégal par tous les moyens possibles !’’, avait-t-il écrit.

Samba Diabaré ‘’a été la source d’inspiration de plusieurs artistes’’, avait ajouté le chef de l’Etat selon qui, avec sa disparition, ‘’c’est un pan de la musique sénégalaise qui s’effondre’’.

Le Sénégal ‘’perd en lui une Bibliothèque publique !’’, avait souligné Macky Sall, avant de promettre qu’un édifice culturel portera son nom pour perpétuer sa mémoire.

Les artistes comédiens Ababacar Sadikh Ba interprète de ‘’Naago’’ dans le film ‘’Madame Brouette’’ (2002) de Moussa Sène Absa, El Hadji Dieng alias ‘’Blanc’’, le plasticien Ibrahima Kébé ainsi que le musicien Zoula Mbengue ont aussi tous été rappelés à Dieu en 2019.

Le Sénégal peut en revanche se réjouir de la signature du contrat d’architecture du mémorial de Gorée avec l’architecte italien Octavio De Blasi en septembre dernier, vingt-deux ans après le lancement du projet.

Pour le président Macky Sall, le mémorial de Gorée ‘’ne sera pas un projet pour figer notre histoire dans la complainte, mais pour magnifier le combat de l’Afrique contre l’infâme’’.

Le chef de l’Etat a d’ailleurs présidé à Paris, la célébration des 70 de la maison d’édition ‘’Présence africaine’’, créée par Alioune Diop et aujourd’hui présidée par son épouse Christine Yandé Diop.

Cette revue née dans la mouvance du panafricanisme dont les idées ont commencé à prendre de l’envergure dès le début du XXe siècle, ont accompagné l’émancipation des peuples africains et contribué à amplifier la voix des pays concernés sur la scène internationale.

2019 a été par ailleurs marquée par la réélection du Sénégal pour un mandat de quatre ans au Conseil exécutif de l’UNESCO lors de la 40ème session de la Conférence générale de l’organisation, tenue à Paris, en France, du 12 au 27 novembre.

Le retour du Salon national des arts visuels après dix ans d’interruption compte également par les faits culturels marquants de 2019, avec la tenue en novembre dernier, de la Foire du livre et du
matériel didactique (FILDAK).

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