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32ème Anniversaire des évènements du 9 février 1990 à Tahoua : Les scolaires de la ville rendent hommage aux Martyrs


  9 Février      33        Society (33411),

   

Tahoua, 9 fév (ANP)-Les scolaires de la ville de Tahoua ont rendu, ce mercredi 9 février 2022, un hommage aux martyrs des évènements du 9 février 1990 ayant occasionné la mort de trois étudiants sur le pont de Niamey.

C’était au cours d’une marche pacifique qui les a conduits au gouvernorat de Tahoua.

En s’adressant aux élèves et étudiants de la ville de Tahoua, le gouverneur de la région M. Issa Moussa, entouré de ses proches collaborateurs et des autorités locales, a rappelé les évènements tragiques ayant coûté la vie à 3 étudiants.

‘’C’était une journée tragique qui a brisé le cœur de tous les Nigériens’’ a-t-il déclaré devant les étudiants et scolaires de la ville de Tahoua.

‘’En effet, chaque Nation fait face à des évènements, d’autres sont bons tandis que d’autres sont du chagrin’’ a-t-il expliqué tout soutenant que ‘’le sang du 9 février 1990 a été la sève de la démocratie. Les martyrs de cette journée sont les martyrs de la Nation toute entière’’.

En répondant aux préoccupations des étudiants, le gouverneur Issa Moussa a rappelé que ‘’le Président de la République Mohamed Bazoum, depuis son installation au pouvoir, a rencontré tous les acteurs du secteur de l’éducation pour trouver ensemble les solutions aux problèmes qui minent l’école nigérienne’’.

Le gouverneur a rappelé aussi que le Président de la République Mohamed Bazoum tient également à ‘’l’égalité de tous, c’est pourquoi il fait de l’éducation des jeunes filles son cheval de bataille en créant des internats pour les jeunes filles pour leur permettre de poursuivre leurs études longuement’’.

‘’Le Président de la République Mohamed Bazoum est sur le chantier de l’éducation’’ a-t-il rassuré.

Concernant, la 2ème préoccupation qui est liée à la sécurité, le gouverneur a rappelé que ‘’le Président de la République Mohamed Bazoum était dans la région de Tahoua, il y a à peine un mois, pour rencontrer les populations de la région et échanger avec elles sur les voies et moyens d’éradiquer ce phénomène’’.

Le gouverneur a annoncé d’ores et déjà ‘’la création d’une compagnie de sécurité à Tebaram tout en expliquant que ‘’toutes les attaques nous viennent d’ailleurs’’.

Il a rassuré les scolaires de la ville de Tahoua que cette volonté du Président de la République Mohamed Bazoum ne va pas fléchir, le Président est toujours sur ce dossier tout comme le dossier de l’éducation.

Le gouverneur a également donné l’assurance de ‘’traiter les revendications concernant la région et de transmettre les autres à qui de droit’’.

Ensuite, les responsables des structures scolaires notamment le représentant du comité directeur de l’Union des scolaires Nigériens (USN), Efreud Hassan, le secrétaire général de l’union des étudiants Nigériens à l’Université de Tahoua (Uenut),Mohamed Amadou Issoufou et les responsables des sections lycée et collège d’enseignement secondaire général et professionnel ont tour à tour pris la parole, à cette occasion, pour rappeler les évènements tragiques et douloureux du 9 février 1990 ayant occasionné la mort de 3 étudiants, à savoir Maman Saguir, Alio Nahantchi et Issaka Kainé.

Ils ont également rappelé le contexte dans lequel, les étudiants ont engagé cette marche pacifique qui a tourné au drame, marqué des crises économiques et sociales nées de la volonté du gouvernement de l’époque à appliquer les mesures drastiques du PAS (programme d’ajustement structurel). Ils ont aussi rappelé les revendications des étudiants liées à l’annulation du projet éducation 3 qui consacre le double flux, l’âge de la retraite à 30 ans et l’amélioration des conditions de vie des étudiants.

Les responsables syndicaux des structures scolaires de la ville de Tahoua ont saisi cette occasion pour transmettre au gouverneur de la région leurs doléances portant sur l’insuffisance, entre autres, de professeurs, des infrastructures dans les universités publiques.

Ils ont, enfin, apporté leur soutien aux forces de défense et de sécurité (FDS), avant de présenter leur compassion aux victimes des actes terroristes au Niger.

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