Conakry, 10 juil (AGP)- Le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère de la Communication a ouvert , mercredi 10 juillet 2019 à Conakry, un atelier de renforcement des capacités de 40 journalistes et professionnels de médias, sur les règles et techniques de collecte, de traitement et de diffusion d’information en matière de Genre. Un réceptif hôtelier a servi de cadre à cette rencontre.
L’objectif est de renforcer les capacités de 40 journalistes soit 20 femmes et 20 hommes des médias publics et privés, sur les techniques de collecte, de traitement et de diffusion de l’information intégrant la dimension ‘’Genre’’ dans les pratiques du journalisme en Guinée.
A cette occasion, le directeur- pays adjoint du PNUD, M. Eloi Kouadio IV, a souligné qu’il s’agit de mettre en œuvre un accompagnement des journalistes et spécialistes des médias, afin que la problématique du genre puisse être pris en compte dans la maîtrise des contours de ce concept, pour que la disponibilité des informations diffusées au niveau des populations, tienne compte de l’équilibre du genre.
Selon lui, cette technique du genre est un facteur qui permet à tout processus de développement d’arriver aux résultats escomptés parce que :
« l’implication de la couche féminine dont les femmes et les jeunes filles, dans les actions de développement, constitue un des leviers les plus porteurs en termes d’accélération des processus de développement, en terme de lutte contre la pauvreté d’une part, et d’autre part , la lutte contre les inégalités sexistes. Il faut que cet équilibre du genre donne une dimension au développement qui, est une dimension inclusive».
De son côté, la Cheffe de Cabinet du ministère de l’Information et de la Communication, Tété Kéïta, a mentionné que l’une des missions essentielles du département, est de créer un environnement professionnel, politique et technique pour favoriser la création des médias et faciliter le travail des journalistes.
«Cet atelier organisé par le PNUD, pourrait amener les autorités à promouvoir d’avantage les femmes et aussi les partenaires techniques à s’intéresser d’avantage aux projets et actions que les femmes peuvent présenter », précise-t-elle.
