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45 journalistes de Lubumbashi outillés sur le traitement des informations sur les violences faites aux femmes


  12 Décembre      17        Media (1875),

   

Lubumbashi, 12 décembre 2020(ACP).-  Quarante-cinq journalistes de Lubumbashi, hommes et femmes,  ont été outillés sur le traitement des informations sur les violences faites aux femmes de la façon la plus juste et déontologique possible. Ils ont participé au café de presse organisé vendredi dans la salle espérance du collège Imara de Lubumbashi, par l’Union congolaise de femmes des médias UCOFEM/Katanga.  Dans son exposé, la coordinatrice de l’UCOFEM/Katanga, Mme Denise Maheho Mwasi a relevé le constat selon lequel les reportages sur les faits de violences sont traités comme des faits divers. Elle a, d’une manière globale, dévoilé les caractéristiques des reportages des violences, notamment la non contextualisation des faits, la justification sociale du passage à l’acte et la diffusion de ces informations dans la rubrique faits divers. Au regard de ce constat, elle a appelé les journalistes de Lubumbashi à donner beaucoup de poids à ces informations en vue de contribuer au changement. Elle les a invités à observer scrupuleusement les règles déontologiques, tout en y associant les règles édictées par la loi sur les violences sexuelles en RDC, notamment garder secret les identités de la victime, protéger la victime et l’auteur de l’acte. Mme Denise Maheho a demandé aux professionnels de la plume et du micro à présenter dans les productions journalistiques la vulnérabilité des victimes d’actes de violences sexuelles. Le coordonnateur de Justicia ASBL, Me Timothée Mbiya a, quant à lui, parlé du poids des mots dans le traitement des informations sur les violences faites aux femmes. Il a invité les journalistes à choisir judicieusement les mots à utiliser dans leurs reportages, car la loi poursuit aussi ceux qui manipulent mal informations sur des actes de violences sexuelles. Il a donné des définitions des termes couramment utilisés afin que les journalistes perçoivent la nuance entre harcèlement sexuel, prostitution forcée, discrimination basée sur le genre, le viol … Les journalistes ont discuté et émis leur avis sur la proposition de la charte sur le traitement des informations sur les violences faites aux femmes, afin d’éviter tout manque de professionnalisme.

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