- FAAPA ENG - https://www.faapa.info/en -

La JIF vue par des Congolaises de Kinshasa

Kinshasa, 08 mars 2020 (ACP).- La majorité des femmes congolaises approchée  le dimanche  par la rédaction de l’ACP  ignore  jusqu’à ce que jour la signification la journée internationale des droits des femmes célébrée le 08 mars de chaque année  qu’elles confondent avec celle du port de la tenue traditionnelle congolaise,  qui est le «pagne».

Ces femmes ignorent aussi les thèmes mis en exergue pour cette édition tant sur le plan national qu’international, attribuant la faute au ministère du Genre, famille et enfant qui, selon elles, n’a pas suffisamment communiqué à ce sujet.

Mme Esther Mbula, étudiante à l’Institut des sciences commerciales (ISC), âgée d’une vingtaine d’années,  a déclaré ne pas connaitre le thème de cette année à cause du manque d’information. «D’habitude, je vois des spots publicitaires diffusés fréquemment à la télévision mais pour cette année, je n’ai rien remarqué c».

Pour d’autres, le thème ne le concerne pas, le cas de Mme Bibi vendeuse de pains rencontrée devant l’hôpital du cinquantenaire «Na sala n’ango nini ? (qu’est-ce que j’en ferais?, Je sais seulement que le 8 mars, c’est la journée de la femme. C’est tout.»

Les femmes invitées à plus d’ardeur dans le travail

Pour Mme Jolie Tshidibi Mputu, secrétaire de rédaction au desk genre et droits humains à l’Agence congolaise de presse (ACP), la JIF doit interpeller  les femmes à plus d’ardeur  dans le travail pour soutenir le développement du pays.

Elle a fait remarquer que les femmes sont épouses et mères, se battant au quotidien pour subvenir aux besoins de leurs dans un pays où l’écrasante majorité de la population est sans emploi et croupit dans la misère. «Le pays n’étant pas en expansion économique, C’est grâce aux différentes activités génératrices des revenues  exercées par les femmes que de nombreux foyers parviennent à nouer tant soit peu les deux bouts des mois».

ACP/Kayu/FMB