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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)

Dakar, 01/02/2021 (MAP)- Nombre de sujets attirent l’attention de la presse africaine parue lundi, notamment les candidatures pour les législatives en Côte d’Ivoire, les sénatoriales au Gabon, le conflit de Tigray en Ethiopie, le secteur de l’éducation au Kenya et la question du vaccin anti-covid en Afrique du Sud.

En Côte d’Ivoire, « Abidjan Net » rapporte que 1.266 dossiers de candidatures ont été retenus provisoirement par la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) sur 1.291 dossiers réceptionnés pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a fait savoir qu’à la date de clôture des candidatures (22 janvier dernier) pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, la CEI a réceptionné 1291 dossiers de candidatures pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes. Ce sont au total 255 sièges qui sont à pouvoir à l’Assemblée nationale.

Sur un autre registre, « Frat Mat » fait savoir que le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, a fait le point de l’évolution de la maladie à coronavirus (COVID-19), annonçant 4.814 cas confirmés de COVID-19 avec 14 décès et un accroissement du nombre de cas actifs, passant de 251 à 2001 en un mois.

Le responsable ivoirien a ajouté que 27.694 cas confirmés et 151 décès (0,55%) enregistrés dans le pays, à la date du 28 janvier 2021.

Au Gabon, la presse locale s’intéresse aux élections sénatoriales. A cet égard, +l’Union+ écrit que le Sénat devrait être dominé comme jamais depuis sa création par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).

Et de poursuivre qu’à l’issue du scrutin de samedi, il semble en effet, comme prévu, avoir remporté l’écrasante majorité des sièges, n’en laissant, pour l’instant aux autres partis que 5 places.

Sur le même sujet, +Gabon Matin+ titre « Sénatoriales 2021 : Des victoires, des surprises et des résistances ». Il indique qu’au terme d’un premier tour marqué par de chaudes et belles empoignades entre les différentes écuries politiques qui ont pris part au scrutin, le Parti démocratique gabonais semble sortir de lot.

Selon la publication, certains de ses poids lourds sont cependant contraints de repartir au second tour essentiellement dans le nord et le sud du pays où l’opposition connait une percée.

En Ethiopie, +THE ETHIOPIAN HERALD+ écrit que les politiques adoptées par le Front de libération du peuple du Tigray (TPLF), ancien parti au pouvoir dans l’Etat régional du Tigray, ont mené l’Ethiopie dans des crises économiques.

Citant la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à Addis-Abeba, le journal a cité entre autres le chômage, l’inflation et l’interdiction de la propriété des terres aux agriculteurs.

Le TPLF, groupe minoritaire, a monopolisé l’économie et la politique du pays depuis plus de 25 ans, a relevé la diplomate américaine citée par le journal.

Sur un autre registre, +FANA BC+ rapporte que les récents problèmes de sécurité dans la zone Metekel dans l’Etat régional de Benishangul-Gumu n’ont pas affecté la poursuite de la construction du grand barrage La Renaissance.

Citant le groupe de travail mis en place de la zone, le média note qu’un dispositif de sécurité fiable a été mis en place pour sécuriser le transport du matériel nécessaire à la construction du barrage.

Au Kenya, le journal « Kenyans.co » écrit que l’appel du ministre de l’éducation George Magoha à la réintroduction des châtiments corporels dans les écoles a suscité des réactions mitigées de la part du public.

Le ministre de l’éducation a lancé cet appel en s’adressant aux médias le jeudi 28 janvier à l’école primaire St Joseph’s Nyabururu dans le comté de Kisii, rappelle la publication, ajoutant que Magoha avait fait valoir que les châtiments corporels aideraient à réduire l’indiscipline dans les écoles, à la suite de la récente flambée de cas d’étudiants mettant le feu aux dortoirs et attaquant leurs enseignants.

« Les apprenants ne commettront pas de crimes et ne marcheront pas sans encombre. Nous veillerons à ce que ces situations soient neutralisées avant qu’elles ne dégénèrent. Ils doivent être cannés et nous autoriserons les professeurs à les punir », avait déclaré Magoha.

Selon le journal, les déclarations du ministre ont suscité de vives réactions entre partisans et opposants.

« Nous ne pouvons pas canner les étudiants parce que c’est contraire à la loi. Il faudrait que cela passe par le parlement pour pouvoir être adopté et réintroduit. Mais encore une fois, ces étudiants sont nos enfants », a déclaré Jared Motito, un professeur de mathématiques, cité par le journal.

Pour sa part, John Kahu, un spécialiste de l’éducation, a estimé que cette décision ne ferait qu’empirer la situation actuelle plutôt que de rectifier la moralité des étudiants.

En Afrique du Sud, +Sunday Times+ indique que le pays a obtenu 20 millions de doses supplémentaires de vaccin contre la Covid-19 auprès du géant pharmaceutique Pfizer, portant le total des commandes à plus de 42 millions.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a déclaré vendredi au journal que « ces vaccins sont sécurisés et attendent que les fabricants soumettent les accords définitifs avec les détails des dates de livraison et les montants exacts ».

Le premier lot de 1 million de doses AstraZeneca, qui devrait arriver aujourd’hui, sera utilisé pour vacciner les agents de santé publics et privés, rappelle le journal.

Pour sa part, +Sunday Independent+ fait observer que le problème qui se pose maintenant pour l’Afrique du Sud est de savoir dans quelle mesure ces vaccins seront efficaces contre la nouvelle variante découverte dans le pays.

Alors que le pays se prépare pour lancer son programme national de vaccination, les scientifiques ont fait part de leurs inquiétudes que les différents vaccins en cours de déploiement ne soient pas aussi efficaces contre ce virus muté, ajoute le journal, notant que plusieurs sociétés de biotechnologie ont révélé que leurs vaccins étaient moins efficaces contre la variante sud-africaine.