POINTE-NOIRE, 14 Septembre (ACI) – La plateforme dénommée ‘’Elongo Academy’’ a organisé à Pointe-Noire, une conférence sur l’entreprenariat afin d’inciter les jeunes congolais à choisir l’auto emploi plutôt que le régime salarial.
Placée sous le thème «Les jeunes face aux défis de l’entreprenariat», cette conférence a permis aux participants composés essentiellement d’étudiants d’échanger sur les fondamentaux, les avantages et les inconvénients de l’entreprenariat ainsi que sur les secteurs d’investissement.
«Chaque année, environ 100 et 500 entreprises sont créées au Congo, soit 80% d’entre elles restent dans l’inactivité, faute de financement. Le taux d’échec est de 98%», a fait savoir M. Hermann Delbert Ngamella dans son exposé sur les fondamentaux de l’entreprenariat.
Selon lui, plusieurs raisons sont à l’origine de cet échec. Il s’agit entre autres du manque de culture entrepreneuriale, de l’absence ou de l’insuffisance d’organes d’encadrement des jeunes entrepreneurs, de la mauvaise préparation des candidats, de l’absence de capacités managériales, sans oublier la mauvaise élaboration et présentation des plans d’affaires.
Parlant des inconvénients, il a évoqué le risque d’échec, la perte d’un gros client, la probabilité de tourner en rond et la solitude avant de connaître la réussite. Concernant les avantages, il a cité la possibilité de s’employer soi-même, d’être son propre patron et de participer au développement du pays.
Abordant la thématique de l’investissement, M. Aurel Charles Nzaou a souligné la nécessité de commencer à investir soi-même, de changer l’état d’esprit. A son avis, avant d’envisager un investissement dans une affaire, le futur entrepreneur doit prendre en compte un certain nombre de paramètres, parmi lesquels réunir des renseignements pertinents et constituer un capital.
Pour sa part, Mme Marie Rose Poutya, a invité les participants à oser. «N’ayez pas peur de tomber. On savoure la victoire avec une grande joie quand les difficultés ont été énormes», a-t-il dit.
Aussi, elle a appelé les participants à être pragmatiques et à ne jamais attendre l’Etat avant d’entreprendre.
« Nous sommes maintenant en mesure d’investir et de développer davantage d’activités au Congo », a-t-elle conclu.