- FAAPA ENG - https://www.faapa.info/en -

UNIKIN : le grade de l’agrégé de l’enseignement supérieur en médecine conféré au chef de travaux Charles Mbendi

Kinshasa, 24 décembre 2021 (ACP).- Le recteur de l’Université de Kinshasa(UNIKIN), le Pr Jean-Marie Kayembe Ntumba a conféré jeudi dans la salle des promotions Mgr Luc Gillon à l’UNIKIN, au chef de travaux, Charles Mbendi Nlombi , le grade d’agrégé de l’enseignement supérieur en médecine à l’issue de la soutenance publique d’une thèse d’agrégation en médecine intitulée « Etat des lieux de l’infection par les virus de l’hépatite B, C et de la co – infection VIH-VHB-VHC dans la région de Kinshasa ».

Le récipiendaire a indiqué l’hépatite virale est une inflammation du foie provoquée par cinq types de virus distincts (A, B, C, D et E). L’hépatite A et l’hépatite E, a-t-il expliqué, se transmettent par voie féco-orale, tandis que les virus des hépatites B et C se transmettent par la voie sanguine, sexuelle, ou d’une mère enceinte infectée à son enfant à naître.

Il a précisé que l’hépatite virale est un problème de santé publique hautement endémique dans la région africaine, comparable à celui posé par d’autres grandes maladies transmissibles telles que l’infection à VIH, la tuberculose et le paludisme.
Cette thèse d’agrégation en médecine qui a fait un état des lieux de l’infection par les virus de l’hépatite B, C et de la co – infection VIH-VHB-VHC dans la région de Kinshasa, a apporté des données scientifiques dans ce domaine de médecine interne.

Des moyens pour la prise charge effective de cette infection

Le Dr Charles Mbendi Nlombi, qui est spécialiste en médecine interne, a recommandé dans cette thèse à l’Etat congolais de mettre des moyens financiers à la disposition des chercheurs de ce domaine pour la prise en charge en RDC des patients souffrant de l’infection par les virus de l’hépatite B, C et de la co – infection VIH-VHB-VHC.

Ces moyens permettront de construire les infrastructures hospitalières, l’achat des équipements et matériels modernes et favoriser la sensibilisation de la population et le dépistage des masses de cette infection dangereuse au niveau de foie, qui tue beaucoup de gens dont la plupart de ces gens se cachent derrière l’empoisonnement.

Ces infections, a dit l’impétrant, posent en Afrique subsaharienne, des difficultés de prise en charge à cause de la sous-information de la population, de l’insuffisance du diagnostic et de la combinaison thérapeutique exigée par leur co-infection. Les professeurs Benjamin Longo Mbenza et Moustapha Moulay Ennaj, ont été respectivement promoteur et co-promoteur de cette thèse.