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Côte d’Ivoire : Le gouvernement signe une convention avec des structures sanitaires pour la prise en charge des blessés des crises

Abidjan, 1er fév 2022 (AIP)- La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a signé lundi 31 janvier 2022 à Abidjan, une convention avec les responsables des hôpitaux et officines privées pour la prise en charge des blessés des crises.

Cette convention a pour but de faciliter les prestations de soins médicaux et psychologiques des blessés des crises. Elle permet également de contribuer au renforcement de la paix et la cohésion sociale, indique une note d’information transmise à l’AIP mardi 1er février 2022.

La ministre a salué l’implication des directeurs et responsables des structures sanitaires et officines privées dans le processus de la prise en charge des victimes de crise en Côte d’Ivoire. « La réparation des préjudices dans le cadre des crises est un engagement de l’État ivoirien qui a permis à ces familles durablement affectées par les évènements douloureux que la Côte d’Ivoire a traversées, d’être un tant soit peu soulagées », a fait savoir Myss Dogo.

Elle a aussi affirmé que la signature de cette convention est l’une des conditions de la consolidation du tissu social et de la restauration de la paix. « La victime blessée bénéficie d’un bon de prise en charge médicale totale. Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en a fait un point essentiel pour marquer la solidarité réconfortante de la nation envers les personnes qui ont souffert ou qui continuent de souffrir, afin d’atténuer leurs douleurs », a-t-elle souligné.

La représentante du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Dem Niacadié, a quant à elle exhorté les différents responsables des structures sanitaires publiques et officines privées à poursuivre cette mission en donnant une lueur d’espoir à ces personnes mutilées, ayant perdu leur dignité et meurtries dans leur âme.

De 2015 à ce jour, ce sont 5000 blessés de crise qui ont été pris en charge par les différents établissements sanitaires sur toute l’étendue du territoire ivoirien.