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La banque mondiale et l’AFD disposées à financer le projet du chemin de fer

Dakar, 28 juin 2018 – (APS) – La Banque mondiale (BM) et l’Agence française de développement (AFD) sont d’accord pour financer le projet de chemin de fer au Sénégal, dont « les requêtes de financement partiront cette semaine », a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

« La Banque mondiale et l’Agence française de développement sont disposées à financer le projet du chemin de fer et les requêtes de financement partiront dès cette semaine », a dit M. Ba, lors du lancement de la nouvelle vision stratégique 2019- 2023 du Port autonome de Dakar (PAD).

Il a souligné que « le président de la République a instruit et de manière ferme, que le projet du chemin de fer soit engagé au plus vite », exhortant à « veiller à un traitement direct des contraintes liées aux risques de congestion dans le port ».

Selon M. Amadou Ba,  »l’impératif de compétitivité commande encore davantage, avec l’intensification de la concurrence, que l’Etat et les différentes parties prenantes perçoivent le port comme un facilitateur des échanges extérieurs et un instigateur des activités logistiques de la chaîne d’approvisionnement ».

Pour le directeur général du port Aboubacar Sadikh Bèye, »le plan stratégique de développement a pour objet de déterminer les stratégies et de formuler des objectifs qui, une fois traduits en programmes et activités, donneront à la plateforme portuaire de Dakar, un avantage compétitif certain pour accroître le trafic et assurer la pérennité financière ».

Il estime qu »Il nous faut anticiper sur les mutations profondes que connaîtra notre pays dans un horizon temporel pas très éloigné avec l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole « .

« Le changement de paradigme qui va s’opérer avec l’érection prochaine de nouveaux ports, ceux de Bargny-Sendou et de Ndayane, nous dicte une nouvelle approche basée sur l’inclusion, la concertation et la confiance », a-t-il ajouté.

Selon Aboubacar Sadikh Bèye, au Port de Dakar, « l’année 2017 s’est achevée avec un chiffre d’affaires de plus de 49 milliards, pour un trafic global de 18, 248 millions de tonnes ».

Il s’est dit engagé à « éliminer les goulots d’étranglement qui gangrènent nos performances actuelles et futures et qui ont pour noms congestion, manque d’espace et absence de réserve foncière, faible niveau d’investissement, insuffisance de notre offre logistique par à rapport à la demande ».
DS/ASG/PON