Abidjan, 11 nov 2021 (AIP)- Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, a partagé l’expérience ivoirienne en matière de transition énergétiques à la Semaine africaine du pétrole à Dubaï qui se tient du 08 au 11 novembre 2021, selon un communiqué transmis à l’AIP.
Lors d’un panel sur le thème « Politiques de transition énergétique dans un environnement en mutation : stimuler la croissance économique nationale et l’investissement », .Thomas Camara a précisé, mardi 09 novembre 2021, que l’engagement du Gouvernement ivoirien pris lors de la COP21 est de porter à 42%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030.
Déjà en 2022, il s’agira, de mettre en service les premières centrales solaires sur le réseau ivoirien. Et sur le plan de l’efficacité énergétique, il a été défini une politique nationale dans de nombreux secteurs, a-t-il poursuivi.
La Côte d’Ivoire a en outre décidé d’abandonner le charbon, de réduire au minimum vital l’utilisation de HVO dans la production d’électricité, et d’associer une turbine à vapeur à toute paire de turbine à gaz. « Nous avons aussi un plan en cours pour baisser la consommation en gaz de nos turbines à gaz. Aujourd’hui, nous avons développé à Abidjan, notre capitale, le transport par bus roulant au gaz naturel », a relevé le ministre.
Le ministre a affirmé que le Gouvernement ivoirien travaille donc à développer un mix énergétique équilibré, s’appuyant toujours sur le gaz et le pétrole mais avec une introduction de plus d’énergies provenant de sources renouvelables.
Pour Thomas Camara, transformer l’avenir énergétique est l’équation que l’Afrique doit résoudre pour son développement socio-économique. Et cela, a-t-il précisé, doit se faire à travers un mix énergétique équilibré et soutenable prenant en compte le pétrole, le gaz naturel et les énergies renouvelables, avec un engagement ferme pour la protection de l’environnement.
De façon plus globale, il a demandé aux Etats africains de définir eux-mêmes leur trajectoire pour une transition énergétique durable qui puisse résolument soutenir leur développement. Aussi, a-t-il appelé à la mise en place des politiques de décarbonisation adaptées aux réalités et aux enjeux socio-économiques et technologiques, avec l’objectif d’atteindre un mix énergétique qui tire le meilleur parti des potentialités que la nature a offertes aux pays et qui prenne pleinement en compte la protection de l’environnement et la préservation des intérêts des générations futures.
Le ministre Thomas Camara a donc appelé « tout simplement à une transition énergétique juste et équitable pour tous les pays contributeurs à la pollution mondiale ».