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Aristide Tapé: « Nous réhabilitons des écoles primaires pour créer un cadre sain d’apprentissage pour les enfants »


  7 Novembre      23        Innovation (5637),

   

Abidjan , 7 Novembre (AIP) – L’Association Niangon Ma Fierté, œuvrant dans les domaines de l’éducation et du social, organise pour les deux derniers mois de l’année 2021, deux évènements importants à savoir l’inauguration d’une école primaire rénovée et la 3ème édition de son festival. A cette occasion, l’AIP est allée à la rencontre de son président, Tapé Aristide alias Asco de Monaco, qui dévoile les grandes articulations des deux rendez-vous.

Comment vont les préparatifs de la troisième édition du festival Niangon Ma Fierté ?

Le festival est placé sous le thème de la culture. Nous vivons sur la terre des Ebrié et cette année, nous voulons valoriser la culture et c’est pourquoi, le thème choisi est : « La culture, facteur de rassemblement et de développement ».

Son ouverture sera marquée par une procession du rond-point de St Pierre au carrefour Sodeci avec les guerriers des 17 générations de Niangon Lokoua. Nous prévoyons des ballets avec une troupe théâtrale, des concerts live. Nous voulons valoriser tous les genres musicaux : tradi-moderne, gospel, rap ivoire, coupé-décalé, reggae, youssoumba, zouglou, rumba, etc.

Il faut que le festival mobilise beaucoup de visiteurs. Dix concerts live d’artistes de renom sont prévus. Il y aura Aboutou Roots, Grâce divine, Révolution, Blé Marius, Ariel Cheney, Yodé ét Siro, Kajeem, Les Garagistes, etc. La participation de tous ces artistes est déjà confirmée. L’entrée est gratuite pour le bonheur des populations de Yopougon et plus précisément celles de Niangon.

Le festival, c‘est un peu un petit FEMUA, je n’ai pas de complexe à le dire car il faut copier ce qui est bon. Nous disons merci au passage à Asalfo pour son soutien constant.

Disposez-vous de moyens conséquents pour exécuter cette importante activité ?

Le premier sponsor officiel de Niangon Ma Fierté, c’est Dieu. C’est lui qui nous a permis de faire la première édition sans moyens. On a l’habitude de dire que ce sont les projets qui suscitent les moyens et non le contraire. Notre deuxième force, c’est la solidarité et l’esprit d’équipe qui font que tous les membres de l’association s’impliquent dans la réussite de toutes les activités à travers des contributions financières et matérielles. Nous cotisons pour subvenir à certains besoins de l’association.

Enfin, nous sommes en négociation avec des partenaires tels que les brasseries. Certains sont en train de répondre favorablement. C’est avec tous ceux-là que nous comptons organiser le festival. Nous sommes confiants que Dieu fera en sorte que nous ayons les moyens pour réussir la troisième édition de notre festival qui se déroulera du 26 au 28 novembre 2021.

Vous préparez également la cérémonie de remise de la troisième école réhabilitée le 11 novembre. Qu’est-ce qui justifie tant d’investissements dans le domaine de l’éducation ?

A travers Niangon Ma Fierté, c’est de redonner à Niangon, ce que Niangon nous a donné. Personnellement, je suis à Niangon depuis 1983. C’est ici que j’ai fait mes études primaires. En 1986, le Ministre Balla Kéita est venu féliciter l’EPP centre parce que c’était la plus belle école de Côte d’Ivoire. A Niangon Ma Fierté, nous avons constaté que toutes nos écoles publiques dans lesquelles nous avons fréquenté étaient pratiquement dégradées. Ce sont des écoles construites pour la plupart en 1979 et les années 50 pour les écoles des quatre villages. Ces écoles n’ont jamais été réhabilitées or ce sont nos enfants, nos nièces qui y vont.

Donc il fallait créer un cadre sain pour permettre aux enfants de mieux apprendre. Voilà pourquoi nous nous sommes focalisés sur l’école. Donc depuis 2019, pour nous, pas de festival tant qu’il n’y a pas d’école réhabilitée.

Nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. Ainsi, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite en 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires sont venus à nous. Je voudrais profiter de votre micro pour remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à réaliser 90% des travaux de réhabilitation. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire et les toilettes. La mairie de Yopougon également nous a soutenu à travers des sacs de ciment et de la peinture.

Actuellement, nous faisons les réhabilitations mais nous comptons passer à moyen terme aux constructions d’écoles, de dispensaires, de maternités à Niangon.

A quoi doit-on s’attendre le 11 novembre lors de la remise de l’école de Lokoua?

Nous aurons la présence du président de la Fondation BOA, de personnalités de BOA, de la mairie, de la DRENA, de l’Inspection primaire, des médias nationaux et étrangers venus du Maroc, la chefferie de Lokoua. Nous invitons donc toute la population de Niangon à cet évènement « grand et noble » pour dire merci à tous nos donateurs dont les responsables de la BOA. On veut que cela soit un symbole pour nous parce que Lokoua fait partie des quatre villages de Niangon. L’esprit est de venir vers les communautés pour qu’elles sachent que nous appartenons à une communauté villageoise.

Quel suivi des écoles réhabilitées pour ne plus qu’elles retombent dans la dégradation ?

La question est pertinente parce que ça me gêne un peu. Les écoles c’est le cadre aussi des enseignants, ce sont eux qui y travaillent. Il appartient aux maîtres de suivre l’entretien même s’il faille qu’on y revienne à chaque fois. Nous ne pouvons pas chaque fois faire la police.

Aujourd’hui, quand nous passons dans la première école réhabilitée, ça donne des pincements au cœur, sans vous mentir. Par contre, la deuxième école, pour le moment nous en sommes fiers parce que l’école est toujours belle.

Cette année, nous sommes dans un village avec une chefferie bien organisée, nous allons observer. Vraiment, il nous faut trouver la solution idoine pour un meilleur suivi des écoles réhabilitées. Peut-être que le COGES peut nous servir de point focal. Nous sommes en train de penser à la bonne méthode.

Faîtes-nous le point des nombreuses activités inscrites dans votre plan d’actions de 2021?
Dans le domaine de l’éducation, nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. De nombreuses écoles primaires publiques de Niangon datent des années 70 et 80 et n’ont jamais été réhabilitées. C’est pour cela, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite ne 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires viennent à nous. Je voudrais remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à 90% dans les travaux du groupe scolaire. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire, et les toilettes. Le groupe scolaire flambant neuf sera remis à la DDREN le 11 novembre.

Nous misons beaucoup sur le social. Le 21 juin, nous avons célébré 300 mamans et en leur offrant des kits alimentaires et hygiéniques. Nous sommes en train d’exécuter « Niangon est zo », un projet qui consiste à embellir les artères de Niangon.

Nous allons rentrer dans les secteurs de Niangon pour les rendre attractifs mais pour lancer l’opération, nous avons choisi l’axe Rond-point Saint jusqu’au carrefour Sodeci. Parce que, quand on rentre à Niangon par Sideci, on tombe directement sur le rond-point de Saint Pierre. Nous voulons déjà accueillir nos hôtes avec une belle vue.

Après le festival, en décembre nous comptons offrir du matériel informatique ou équiper en matériel vidéo, le district de police de Yopougon. Le 17 décembre, il y aura un arbre de Noël, au groupe scolaire Lokoua pour 300 enfants.

Il est prévu l’organisation d’une foire au programme des activités. Vous n’en avez pas parlé. Que devient ce projet ?

Le festival, c’est sur trois jours alors que la foire, c’est une semaine. Déjà, le festival sur trois jours, cela nécessite des moyens colossaux. Donc sortir du festival en novembre et revenir sur la foire en décembre, cela va demander beaucoup de moyens. Nous ne sommes pas pressés, nous allons d’abord faire le festival, bien reposer, bien ficeler les choses car l’objectif de la foire, c’est d’attirer les investisseurs, les entreprises vers nos parents de Niangon afin qu’ils puissent échanger. L’idée de la foire n’est pas abandonnée.

Asco de Monaco nourrit-il des ambitions politiques au vu de toutes ces entreprises surtout pour une course à la mairie de Yopougon ?

Non pas du tout. Aucune ambition politique n’est à la base de toutes nos actions. Nous sommes avant tout une association. Nous ne pouvons pas nous substituer à la mairie même si la mairie ne peut pas tout faire. Nous essayons de rendre nos parents heureux.

Ne craignez-vous tout de même d’être phagocyter par une tendance politique ?

Ce sont des choses auxquelles nous nous attendons plus ou moins mais à nous de savoir où on va, ce qu’on veut. C’est inévitable, il nous appartient d’être vigilants, d’être soudés. Niangon Ma Fierté est une association apolitique, c’est le fondement de sa création. L’argent peut être utilisé pour détruire notre association mais c’est à nous d’être vigilants.

Votre dernier mot à l’endroit des populations de Niangon concernant ces deux importants évènements à venir ?

Niangon est le plus grand quartier de Yopougon et Yopougon est la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Tout ce que nous faisons est pour l’intérêt de Niangon. Au départ, les gens pensaient qu’il y avait des hommes politiques derrière nous et étaient réticents mais, chaque fois, nous leur avons montré que notre force vient de notre solidarité, de notre esprit d’équipe et de notre engagement dans le bénévolat.

Nous invitons massivement toutes les populations d’abord à la remise de l’école de Lokoua le 11 novembre et au Festival les 26, 27 et 28 novembre 2021. Soyons tous engagés pour le développement de Niangon.

Aristide Tapé: « Nous réhabilitons des écoles primaires pour créer un cadre sain d’apprentissage pour les enfants »


  7 Novembre      26        Innovation (5637),

   

Abidjan , 7 Novembre (AIP) – L’Association Niangon Ma Fierté, œuvrant dans les domaines de l’éducation et du social, organise pour les deux derniers mois de l’année 2021, deux évènements importants à savoir l’inauguration d’une école primaire rénovée et la 3ème édition de son festival. A cette occasion, l’AIP est allée à la rencontre de son président, Tapé Aristide alias Asco de Monaco, qui dévoile les grandes articulations des deux rendez-vous.

Comment vont les préparatifs de la troisième édition du festival Niangon Ma Fierté ?

Le festival est placé sous le thème de la culture. Nous vivons sur la terre des Ebrié et cette année, nous voulons valoriser la culture et c’est pourquoi, le thème choisi est : « La culture, facteur de rassemblement et de développement ».

Son ouverture sera marquée par une procession du rond-point de St Pierre au carrefour Sodeci avec les guerriers des 17 générations de Niangon Lokoua. Nous prévoyons des ballets avec une troupe théâtrale, des concerts live. Nous voulons valoriser tous les genres musicaux : tradi-moderne, gospel, rap ivoire, coupé-décalé, reggae, youssoumba, zouglou, rumba, etc.

Il faut que le festival mobilise beaucoup de visiteurs. Dix concerts live d’artistes de renom sont prévus. Il y aura Aboutou Roots, Grâce divine, Révolution, Blé Marius, Ariel Cheney, Yodé ét Siro, Kajeem, Les Garagistes, etc. La participation de tous ces artistes est déjà confirmée. L’entrée est gratuite pour le bonheur des populations de Yopougon et plus précisément celles de Niangon.

Le festival, c‘est un peu un petit FEMUA, je n’ai pas de complexe à le dire car il faut copier ce qui est bon. Nous disons merci au passage à Asalfo pour son soutien constant.

Disposez-vous de moyens conséquents pour exécuter cette importante activité ?

Le premier sponsor officiel de Niangon Ma Fierté, c’est Dieu. C’est lui qui nous a permis de faire la première édition sans moyens. On a l’habitude de dire que ce sont les projets qui suscitent les moyens et non le contraire. Notre deuxième force, c’est la solidarité et l’esprit d’équipe qui font que tous les membres de l’association s’impliquent dans la réussite de toutes les activités à travers des contributions financières et matérielles. Nous cotisons pour subvenir à certains besoins de l’association.

Enfin, nous sommes en négociation avec des partenaires tels que les brasseries. Certains sont en train de répondre favorablement. C’est avec tous ceux-là que nous comptons organiser le festival. Nous sommes confiants que Dieu fera en sorte que nous ayons les moyens pour réussir la troisième édition de notre festival qui se déroulera du 26 au 28 novembre 2021.

Vous préparez également la cérémonie de remise de la troisième école réhabilitée le 11 novembre. Qu’est-ce qui justifie tant d’investissements dans le domaine de l’éducation ?

A travers Niangon Ma Fierté, c’est de redonner à Niangon, ce que Niangon nous a donné. Personnellement, je suis à Niangon depuis 1983. C’est ici que j’ai fait mes études primaires. En 1986, le Ministre Balla Kéita est venu féliciter l’EPP centre parce que c’était la plus belle école de Côte d’Ivoire. A Niangon Ma Fierté, nous avons constaté que toutes nos écoles publiques dans lesquelles nous avons fréquenté étaient pratiquement dégradées. Ce sont des écoles construites pour la plupart en 1979 et les années 50 pour les écoles des quatre villages. Ces écoles n’ont jamais été réhabilitées or ce sont nos enfants, nos nièces qui y vont.

Donc il fallait créer un cadre sain pour permettre aux enfants de mieux apprendre. Voilà pourquoi nous nous sommes focalisés sur l’école. Donc depuis 2019, pour nous, pas de festival tant qu’il n’y a pas d’école réhabilitée.

Nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. Ainsi, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite en 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires sont venus à nous. Je voudrais profiter de votre micro pour remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à réaliser 90% des travaux de réhabilitation. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire et les toilettes. La mairie de Yopougon également nous a soutenu à travers des sacs de ciment et de la peinture.

Actuellement, nous faisons les réhabilitations mais nous comptons passer à moyen terme aux constructions d’écoles, de dispensaires, de maternités à Niangon.

A quoi doit-on s’attendre le 11 novembre lors de la remise de l’école de Lokoua?

Nous aurons la présence du président de la Fondation BOA, de personnalités de BOA, de la mairie, de la DRENA, de l’Inspection primaire, des médias nationaux et étrangers venus du Maroc, la chefferie de Lokoua. Nous invitons donc toute la population de Niangon à cet évènement « grand et noble » pour dire merci à tous nos donateurs dont les responsables de la BOA. On veut que cela soit un symbole pour nous parce que Lokoua fait partie des quatre villages de Niangon. L’esprit est de venir vers les communautés pour qu’elles sachent que nous appartenons à une communauté villageoise.

Quel suivi des écoles réhabilitées pour ne plus qu’elles retombent dans la dégradation ?

La question est pertinente parce que ça me gêne un peu. Les écoles c’est le cadre aussi des enseignants, ce sont eux qui y travaillent. Il appartient aux maîtres de suivre l’entretien même s’il faille qu’on y revienne à chaque fois. Nous ne pouvons pas chaque fois faire la police.

Aujourd’hui, quand nous passons dans la première école réhabilitée, ça donne des pincements au cœur, sans vous mentir. Par contre, la deuxième école, pour le moment nous en sommes fiers parce que l’école est toujours belle.

Cette année, nous sommes dans un village avec une chefferie bien organisée, nous allons observer. Vraiment, il nous faut trouver la solution idoine pour un meilleur suivi des écoles réhabilitées. Peut-être que le COGES peut nous servir de point focal. Nous sommes en train de penser à la bonne méthode.

Faîtes-nous le point des nombreuses activités inscrites dans votre plan d’actions de 2021?
Dans le domaine de l’éducation, nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. De nombreuses écoles primaires publiques de Niangon datent des années 70 et 80 et n’ont jamais été réhabilitées. C’est pour cela, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite ne 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires viennent à nous. Je voudrais remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à 90% dans les travaux du groupe scolaire. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire, et les toilettes. Le groupe scolaire flambant neuf sera remis à la DDREN le 11 novembre.

Nous misons beaucoup sur le social. Le 21 juin, nous avons célébré 300 mamans et en leur offrant des kits alimentaires et hygiéniques. Nous sommes en train d’exécuter « Niangon est zo », un projet qui consiste à embellir les artères de Niangon.

Nous allons rentrer dans les secteurs de Niangon pour les rendre attractifs mais pour lancer l’opération, nous avons choisi l’axe Rond-point Saint jusqu’au carrefour Sodeci. Parce que, quand on rentre à Niangon par Sideci, on tombe directement sur le rond-point de Saint Pierre. Nous voulons déjà accueillir nos hôtes avec une belle vue.

Après le festival, en décembre nous comptons offrir du matériel informatique ou équiper en matériel vidéo, le district de police de Yopougon. Le 17 décembre, il y aura un arbre de Noël, au groupe scolaire Lokoua pour 300 enfants.

Il est prévu l’organisation d’une foire au programme des activités. Vous n’en avez pas parlé. Que devient ce projet ?

Le festival, c’est sur trois jours alors que la foire, c’est une semaine. Déjà, le festival sur trois jours, cela nécessite des moyens colossaux. Donc sortir du festival en novembre et revenir sur la foire en décembre, cela va demander beaucoup de moyens. Nous ne sommes pas pressés, nous allons d’abord faire le festival, bien reposer, bien ficeler les choses car l’objectif de la foire, c’est d’attirer les investisseurs, les entreprises vers nos parents de Niangon afin qu’ils puissent échanger. L’idée de la foire n’est pas abandonnée.

Asco de Monaco nourrit-il des ambitions politiques au vu de toutes ces entreprises surtout pour une course à la mairie de Yopougon ?

Non pas du tout. Aucune ambition politique n’est à la base de toutes nos actions. Nous sommes avant tout une association. Nous ne pouvons pas nous substituer à la mairie même si la mairie ne peut pas tout faire. Nous essayons de rendre nos parents heureux.

Ne craignez-vous tout de même d’être phagocyter par une tendance politique ?

Ce sont des choses auxquelles nous nous attendons plus ou moins mais à nous de savoir où on va, ce qu’on veut. C’est inévitable, il nous appartient d’être vigilants, d’être soudés. Niangon Ma Fierté est une association apolitique, c’est le fondement de sa création. L’argent peut être utilisé pour détruire notre association mais c’est à nous d’être vigilants.

Votre dernier mot à l’endroit des populations de Niangon concernant ces deux importants évènements à venir ?

Niangon est le plus grand quartier de Yopougon et Yopougon est la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Tout ce que nous faisons est pour l’intérêt de Niangon. Au départ, les gens pensaient qu’il y avait des hommes politiques derrière nous et étaient réticents mais, chaque fois, nous leur avons montré que notre force vient de notre solidarité, de notre esprit d’équipe et de notre engagement dans le bénévolat.

Nous invitons massivement toutes les populations d’abord à la remise de l’école de Lokoua le 11 novembre et au Festival les 26, 27 et 28 novembre 2021. Soyons tous engagés pour le développement de Niangon.

Aristide Tapé: « Nous réhabilitons des écoles primaires pour créer un cadre sain d’apprentissage pour les enfants »


  7 Novembre      21        Innovation (5637),

   

Abidjan , 7 Novembre (AIP) – L’Association Niangon Ma Fierté, œuvrant dans les domaines de l’éducation et du social, organise pour les deux derniers mois de l’année 2021, deux évènements importants à savoir l’inauguration d’une école primaire rénovée et la 3ème édition de son festival. A cette occasion, l’AIP est allée à la rencontre de son président, Tapé Aristide alias Asco de Monaco, qui dévoile les grandes articulations des deux rendez-vous.

Comment vont les préparatifs de la troisième édition du festival Niangon Ma Fierté ?

Le festival est placé sous le thème de la culture. Nous vivons sur la terre des Ebrié et cette année, nous voulons valoriser la culture et c’est pourquoi, le thème choisi est : « La culture, facteur de rassemblement et de développement ».

Son ouverture sera marquée par une procession du rond-point de St Pierre au carrefour Sodeci avec les guerriers des 17 générations de Niangon Lokoua. Nous prévoyons des ballets avec une troupe théâtrale, des concerts live. Nous voulons valoriser tous les genres musicaux : tradi-moderne, gospel, rap ivoire, coupé-décalé, reggae, youssoumba, zouglou, rumba, etc.

Il faut que le festival mobilise beaucoup de visiteurs. Dix concerts live d’artistes de renom sont prévus. Il y aura Aboutou Roots, Grâce divine, Révolution, Blé Marius, Ariel Cheney, Yodé ét Siro, Kajeem, Les Garagistes, etc. La participation de tous ces artistes est déjà confirmée. L’entrée est gratuite pour le bonheur des populations de Yopougon et plus précisément celles de Niangon.

Le festival, c‘est un peu un petit FEMUA, je n’ai pas de complexe à le dire car il faut copier ce qui est bon. Nous disons merci au passage à Asalfo pour son soutien constant.

Disposez-vous de moyens conséquents pour exécuter cette importante activité ?

Le premier sponsor officiel de Niangon Ma Fierté, c’est Dieu. C’est lui qui nous a permis de faire la première édition sans moyens. On a l’habitude de dire que ce sont les projets qui suscitent les moyens et non le contraire. Notre deuxième force, c’est la solidarité et l’esprit d’équipe qui font que tous les membres de l’association s’impliquent dans la réussite de toutes les activités à travers des contributions financières et matérielles. Nous cotisons pour subvenir à certains besoins de l’association.

Enfin, nous sommes en négociation avec des partenaires tels que les brasseries. Certains sont en train de répondre favorablement. C’est avec tous ceux-là que nous comptons organiser le festival. Nous sommes confiants que Dieu fera en sorte que nous ayons les moyens pour réussir la troisième édition de notre festival qui se déroulera du 26 au 28 novembre 2021.

Vous préparez également la cérémonie de remise de la troisième école réhabilitée le 11 novembre. Qu’est-ce qui justifie tant d’investissements dans le domaine de l’éducation ?

A travers Niangon Ma Fierté, c’est de redonner à Niangon, ce que Niangon nous a donné. Personnellement, je suis à Niangon depuis 1983. C’est ici que j’ai fait mes études primaires. En 1986, le Ministre Balla Kéita est venu féliciter l’EPP centre parce que c’était la plus belle école de Côte d’Ivoire. A Niangon Ma Fierté, nous avons constaté que toutes nos écoles publiques dans lesquelles nous avons fréquenté étaient pratiquement dégradées. Ce sont des écoles construites pour la plupart en 1979 et les années 50 pour les écoles des quatre villages. Ces écoles n’ont jamais été réhabilitées or ce sont nos enfants, nos nièces qui y vont.

Donc il fallait créer un cadre sain pour permettre aux enfants de mieux apprendre. Voilà pourquoi nous nous sommes focalisés sur l’école. Donc depuis 2019, pour nous, pas de festival tant qu’il n’y a pas d’école réhabilitée.

Nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. Ainsi, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite en 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires sont venus à nous. Je voudrais profiter de votre micro pour remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à réaliser 90% des travaux de réhabilitation. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire et les toilettes. La mairie de Yopougon également nous a soutenu à travers des sacs de ciment et de la peinture.

Actuellement, nous faisons les réhabilitations mais nous comptons passer à moyen terme aux constructions d’écoles, de dispensaires, de maternités à Niangon.

A quoi doit-on s’attendre le 11 novembre lors de la remise de l’école de Lokoua?

Nous aurons la présence du président de la Fondation BOA, de personnalités de BOA, de la mairie, de la DRENA, de l’Inspection primaire, des médias nationaux et étrangers venus du Maroc, la chefferie de Lokoua. Nous invitons donc toute la population de Niangon à cet évènement « grand et noble » pour dire merci à tous nos donateurs dont les responsables de la BOA. On veut que cela soit un symbole pour nous parce que Lokoua fait partie des quatre villages de Niangon. L’esprit est de venir vers les communautés pour qu’elles sachent que nous appartenons à une communauté villageoise.

Quel suivi des écoles réhabilitées pour ne plus qu’elles retombent dans la dégradation ?

La question est pertinente parce que ça me gêne un peu. Les écoles c’est le cadre aussi des enseignants, ce sont eux qui y travaillent. Il appartient aux maîtres de suivre l’entretien même s’il faille qu’on y revienne à chaque fois. Nous ne pouvons pas chaque fois faire la police.

Aujourd’hui, quand nous passons dans la première école réhabilitée, ça donne des pincements au cœur, sans vous mentir. Par contre, la deuxième école, pour le moment nous en sommes fiers parce que l’école est toujours belle.

Cette année, nous sommes dans un village avec une chefferie bien organisée, nous allons observer. Vraiment, il nous faut trouver la solution idoine pour un meilleur suivi des écoles réhabilitées. Peut-être que le COGES peut nous servir de point focal. Nous sommes en train de penser à la bonne méthode.

Faîtes-nous le point des nombreuses activités inscrites dans votre plan d’actions de 2021?
Dans le domaine de l’éducation, nous sommes à notre troisième école réhabilitée. Nous avons choisi de rénover les écoles primaires publiques. De nombreuses écoles primaires publiques de Niangon datent des années 70 et 80 et n’ont jamais été réhabilitées. C’est pour cela, en 2019, nous avons réhabilité le groupe scolaire EPP Centre. En 2020, ce fut le tour du Groupe scolaire Antenne Sogefia, et cette année, nous avons misé sur le groupe scolaire Lokoua, une école construite ne 1957 et qui n’a jamais été réhabilitée.

C’est notre sérieux qui a fait que des partenaires viennent à nous. Je voudrais remercier la fondation BOA qui a cru en nous et est venue nous aider à 90% dans les travaux du groupe scolaire. Elle a réhabilité les trois bâtiments, la cantine scolaire, et les toilettes. Le groupe scolaire flambant neuf sera remis à la DDREN le 11 novembre.

Nous misons beaucoup sur le social. Le 21 juin, nous avons célébré 300 mamans et en leur offrant des kits alimentaires et hygiéniques. Nous sommes en train d’exécuter « Niangon est zo », un projet qui consiste à embellir les artères de Niangon.

Nous allons rentrer dans les secteurs de Niangon pour les rendre attractifs mais pour lancer l’opération, nous avons choisi l’axe Rond-point Saint jusqu’au carrefour Sodeci. Parce que, quand on rentre à Niangon par Sideci, on tombe directement sur le rond-point de Saint Pierre. Nous voulons déjà accueillir nos hôtes avec une belle vue.

Après le festival, en décembre nous comptons offrir du matériel informatique ou équiper en matériel vidéo, le district de police de Yopougon. Le 17 décembre, il y aura un arbre de Noël, au groupe scolaire Lokoua pour 300 enfants.

Il est prévu l’organisation d’une foire au programme des activités. Vous n’en avez pas parlé. Que devient ce projet ?

Le festival, c’est sur trois jours alors que la foire, c’est une semaine. Déjà, le festival sur trois jours, cela nécessite des moyens colossaux. Donc sortir du festival en novembre et revenir sur la foire en décembre, cela va demander beaucoup de moyens. Nous ne sommes pas pressés, nous allons d’abord faire le festival, bien reposer, bien ficeler les choses car l’objectif de la foire, c’est d’attirer les investisseurs, les entreprises vers nos parents de Niangon afin qu’ils puissent échanger. L’idée de la foire n’est pas abandonnée.

Asco de Monaco nourrit-il des ambitions politiques au vu de toutes ces entreprises surtout pour une course à la mairie de Yopougon ?

Non pas du tout. Aucune ambition politique n’est à la base de toutes nos actions. Nous sommes avant tout une association. Nous ne pouvons pas nous substituer à la mairie même si la mairie ne peut pas tout faire. Nous essayons de rendre nos parents heureux.

Ne craignez-vous tout de même d’être phagocyter par une tendance politique ?

Ce sont des choses auxquelles nous nous attendons plus ou moins mais à nous de savoir où on va, ce qu’on veut. C’est inévitable, il nous appartient d’être vigilants, d’être soudés. Niangon Ma Fierté est une association apolitique, c’est le fondement de sa création. L’argent peut être utilisé pour détruire notre association mais c’est à nous d’être vigilants.

Votre dernier mot à l’endroit des populations de Niangon concernant ces deux importants évènements à venir ?

Niangon est le plus grand quartier de Yopougon et Yopougon est la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Tout ce que nous faisons est pour l’intérêt de Niangon. Au départ, les gens pensaient qu’il y avait des hommes politiques derrière nous et étaient réticents mais, chaque fois, nous leur avons montré que notre force vient de notre solidarité, de notre esprit d’équipe et de notre engagement dans le bénévolat.

Nous invitons massivement toutes les populations d’abord à la remise de l’école de Lokoua le 11 novembre et au Festival les 26, 27 et 28 novembre 2021. Soyons tous engagés pour le développement de Niangon.

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