Ouagadougou, 28 déc. 2021(AIB)- L’arrivée du Premier ministre Lassina Zerbo, la fusion de l’UNIR/PS de Bénéwendé Sankara avec le MPS de Yacouba Isaac Zida, la crise au sein du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, et l’entrée de l’ex-leader de l’opposition Zéphirin Diabré au gouvernement, constituent des évènements qui ont marqué l’actualité politique au Burkina Faso, en 2021.
Le 8 décembre 2021, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré se choisit un nouveau Premier ministre (PM) en la personne de l’ancien secrétaire exécutif de l’Organisme onusien de surveillance de l’interdiction des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo.
M. Zerbo a remplacé à ce poste Christophe Dabiré qui a rendu le tablier, deux jours plutôt, alors que le Burkina Faso traversait une crise socio-politique, consécutive à une attaque terroriste qui a coûté la vie le 14 novembre 2021, à une soixantaine de gendarmes, à Inata dans le Nord du pays.
Dr Lassina Zerbo et son équipe «resserrée et de combat» de 25 personnes, ont fait de la lutte contre le terrorisme, du retour des déplacés et de la consolidation de la paix, leurs priorités.
Pendant que le nouveau gouvernement cherchait encore ses marques, l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était au bord de l’implosion.
Après une bataille médiatique et judiciaire, «l’aile futuriste» incarnée par le président Eddie Komboïgo l’emporte sur «l’aile historique» aux mains des vices présidents, en réussissant à organiser les 18 et 19 décembre 2021, le congrès tant contesté.
Ledit congrès a donné un nouveau mandat de quatre ans à M. Komboïgo, retiré au président d’honneur Blaise Compaoré toutes ses prérogatives et envisage de changer de logo.
Notons que la crise couve toujours car les sept vice-présidents sanctionnés pour six mois, assurent que ces délibérations sont nulles parce que M. Komboïgo a été ‘’suspendu’’ le 17 décembre 2021 du parti.
Si au niveau de l’ex parti au pouvoir, c’est le désamour, entre l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) de Me Bénéwendé Stanislas Sankara et le Mouvement patriotique du salut (MPS) de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, c’est l’amour fusionnel.
Ces deux partis forment officiellement depuis le 1er novembre 2021, l’UNIR/MPS.
Ils ont également absorbé l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), la Convention des patriotes et progressistes/Faso Bara (CPP/FB), le Parti de la justice et du développement (PJD), le Mouvement pour la cause du Faso (FasoKooz) et la Jeunesse sankariste unie.
L’entente scellée par les partis d’obédience sankariste n’a pas été un fait isolé en 2021.
Plutôt dans l’année, en janvier 2021, c’est l’ex-Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè et patron de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, qui entre dans le gouvernement, au rang de ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale.
Le candidat malheureux aux élections présidentielles de novembre 2015 et de novembre 2020 est passé de 33 députés à 12, laissant le fauteuil du CFOP au CDP de Eddie Komboïgo.
M. Diabré s’est donné pour mission d’organiser un forum national pour jeter les bases de la réconciliation, entre des Burkinabè divisés par la politique et meurtris par les attaques terroristes et les affrontements intercommunautaires.
Ouagadougou, 28 déc. 2021(AIB)- L’arrivée du Premier ministre Lassina Zerbo, la fusion de l’UNIR/PS de Bénéwendé Sankara avec le MPS de Yacouba Isaac Zida, la crise au sein du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, et l’entrée de l’ex-leader de l’opposition Zéphirin Diabré au gouvernement, constituent des évènements qui ont marqué l’actualité politique au Burkina Faso, en 2021.
Le 8 décembre 2021, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré se choisit un nouveau Premier ministre (PM) en la personne de l’ancien secrétaire exécutif de l’Organisme onusien de surveillance de l’interdiction des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo.
M. Zerbo a remplacé à ce poste Christophe Dabiré qui a rendu le tablier, deux jours plutôt, alors que le Burkina Faso traversait une crise socio-politique, consécutive à une attaque terroriste qui a coûté la vie le 14 novembre 2021, à une soixantaine de gendarmes, à Inata dans le Nord du pays.
Dr Lassina Zerbo et son équipe «resserrée et de combat» de 25 personnes, ont fait de la lutte contre le terrorisme, du retour des déplacés et de la consolidation de la paix, leurs priorités.
Pendant que le nouveau gouvernement cherchait encore ses marques, l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était au bord de l’implosion.
Après une bataille médiatique et judiciaire, «l’aile futuriste» incarnée par le président Eddie Komboïgo l’emporte sur «l’aile historique» aux mains des vices présidents, en réussissant à organiser les 18 et 19 décembre 2021, le congrès tant contesté.
Ledit congrès a donné un nouveau mandat de quatre ans à M. Komboïgo, retiré au président d’honneur Blaise Compaoré toutes ses prérogatives et envisage de changer de logo.
Notons que la crise couve toujours car les sept vice-présidents sanctionnés pour six mois, assurent que ces délibérations sont nulles parce que M. Komboïgo a été ‘’suspendu’’ le 17 décembre 2021 du parti.
Si au niveau de l’ex parti au pouvoir, c’est le désamour, entre l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) de Me Bénéwendé Stanislas Sankara et le Mouvement patriotique du salut (MPS) de l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, c’est l’amour fusionnel.
Ces deux partis forment officiellement depuis le 1er novembre 2021, l’UNIR/MPS.
Ils ont également absorbé l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), la Convention des patriotes et progressistes/Faso Bara (CPP/FB), le Parti de la justice et du développement (PJD), le Mouvement pour la cause du Faso (FasoKooz) et la Jeunesse sankariste unie.
L’entente scellée par les partis d’obédience sankariste n’a pas été un fait isolé en 2021.
Plutôt dans l’année, en janvier 2021, c’est l’ex-Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè et patron de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, qui entre dans le gouvernement, au rang de ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale.
Le candidat malheureux aux élections présidentielles de novembre 2015 et de novembre 2020 est passé de 33 députés à 12, laissant le fauteuil du CFOP au CDP de Eddie Komboïgo.
M. Diabré s’est donné pour mission d’organiser un forum national pour jeter les bases de la réconciliation, entre des Burkinabè divisés par la politique et meurtris par les attaques terroristes et les affrontements intercommunautaires.
