BRAZZAVILLE, 4 mai (ACI) – Le ministre de la communication et des médias, M. Thierry Moungalla, a appelé, le 3 mai à Brazzaville, les professionnels des médias à se servir de leurs organes, instruments précieux, avec le soin le plus méticuleux, afin d’aider la nation congolaise à se défaire des antivaleurs qui peuvent la gangréner.
Il a lancé cet appel à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la Presse, célébrée cette année sur le thème «Le journalisme sans crainte ni complaisance».
«Ce thème doit particulièrement encourager les professionnels que vous êtes à exercer votre art sans crainte ni complaisance», a-t-il dit.
Lisant la déclaration du gouvernement, il a fait entendre que, en ce qui concerne le journaliste, faire le meilleur usage de ses vertus contribue à l’édification d’une société stable et éloignée des travers susceptibles de troubles, d’inquiétudes ou de discorde.
M. Moungalla a fait savoir qu’avec le numérique et son développement, la presse est confrontée aux nouveaux défis qui peuvent parasiter les sociétés et faciliter la manipulation des populations.
C’est pourquoi, a-t-il suggéré, le professionnel des médias doit rester en constant éveil pour barrer la route aux phénomènes pernicieux, notamment les «fake news» et les «deep news».
Le ministre Moungalla a précisé que le rôle que joue la presse au sein de la société contribue, malgré ses forces centrifuges négatives, au développement et à l’épanouissement multidimensionnel des populations.
A cette occasion, il a rendu un hommage mérité aux chevaliers de la plume et du micro, aux techniciens, preneurs de son et d’images, aux éclairagistes, aux monteurs, transmetteurs, réalisateurs et aux diffuseurs. Dans leur devoir d’informer, d’éduquer et d’édifier le public, ces professionnels sont parties prenantes de la première ligne de front du combat collectif et national contre le Covid-19, virus redoutable et imprévisible.
S’agissant des textes, à savoir les lois et règlements généraux de la République et ceux spécifiques qui régissent le secteur de la presse, M. Moungalla a rappelé que le professionnel averti doit vérifier avec soin ses sources d’information. Le respect scrupuleux de son obligation de livrer au public des informations sûres en dépend, a-t-il ajouté.
