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COP 25 : « LES RÉSULTATS ESCOMPTÉS N’ONT PAS ÉTÉ ATTEINTS » (MINISTRE)


  24 Décembre      31        Sustainable Development (379),

   

Dakar, 24 déc (APS) – Les résultats escomptés en termes de solidarité
et de financement n’ont pas été atteints sur beaucoup de points de
négociations inscrits à l’ordre du jour de la Conférence cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques (COP 25), a soutenu le
ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim
Sall.

« Certes des avancées ont été notées mais de manière globale les
résultats ont été mitigés pour la plupart des points de négociation
dont notamment les pertes et préjudices, le financement à long terme,
la transparence et le relèvement de l’ambition de lutte contre le
changement climatique », a-t-il souligné mardi lors de l’atelier de
restitution et de partage des conclusions de la COP 25 tenue du 2 au
13 décembre à Madrid (Espagne).

La COP25 avait inscrit à l’ordre du jour la question liée au marché
carbone, le financement de la lutte des effets liés aux changements
climatiques, le fonds d’adaptation, le mécanisme de Varsovie sur les
pertes et préjudices, l’article 6 de l’accord de Paris.

Les prolongations vont se jouer à Glasgow lors de la COP26 en novembre
2020, où les points qui n’ont pas été épuisés, vont être revisités,
selon le ministre.

Pour Abdou Karim Sall, à la tête de la délégation à Madrid, l’ensemble
des points s’interconnectent comme le marché carbone et l’article 6 de
l’Accord de Paris où les questions des Contributions déterminées
nationales (CDN) devraient être déposées au premier trimestre 2020.

« Mais n’ayant pas de visibilité sur les financements à long terme,
cette question risque d’être difficile à traiter avec la question liée
à l’article 6 de l’Accord de Paris qui a suscité beaucoup de
discussions », a-t-il dit.

Il s’agit également pour les pays que les programmes négociés avant
l’accord de Paris puissent être reversés pour être mises en œuvre. Les
parties prenantes ont souhaité aussi une baisse du niveau de
réchauffement de 2 degrés à 1,5 degrés.

« Je ne suis pas pessimiste mais les évaluations faites par les experts
internationaux ont montré que beaucoup d’efforts sont attendus si nous
voulons atteindre cet objectif avant la fin de ce siècle », a dit le
ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Il a cité les leviers à actionner dont le reboisement d’envergure pour
l’augmentation du niveau de séquestration du carbone, la baisse du
niveau des émissions de carbone. A ce propos, il a salué la décision
de l’Etat du Sénégal de transformer la centrale de Charbon de Bargny
(département de Rufisque) en une centrale en Gaz pour baisser
l’émission en carbone.

Toutefois, du côté de la délégation du Sénégal, Abdou Karim Sall a
jugé « positif le bilan la participation du Sénégal malgré le contexte
géopolitique marqué par le départ des Etats-Unis pour la mise en œuvre
de l’Accord de Paris qui a rendu complexe les négociations ».

« Le bilan de notre participation a été positif tant bien que les
résultats escomptés en termes de solidarité et de financement n’ont
pas été atteints », a-t-il fait savoir.

La COP c’est également des rencontres avec des partenaires techniques
et financiers pour pouvoir trouver des ressources pour la réalisation
des ambitions du PSE vert. Ainsi, selon le ministre, « il y a eu un
accord de cofinancement signé par la GIZ et le Fonds vert climat pour
un montant de 16,5 milliards de francs Cfa pour financer le projet
relatif aux foyers améliorés ».

Des discussions ont été engagées pour des projets en vue, avec
l’ensemble des partenaires qui interviennent dans le domaine de
l’environnement prêts à accompagner le Sénégal dont le Fonds vert
climat, le Fonds mondial de l’environnement, la BAD, la Grande
muraille verte, entre autres.

La Contribution déterminée nationale (CDN), feuille de route de la
politique environnementale du Sénégal, va être soumise à la validation
du chef de l’Etat.

L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités
territoriales, les autres ministères et les partenaires au
développement, la presse ont été représentés au sein de la délégation.

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