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Côte d’Ivoire : Les sanctions du Conseil de sécurité ne sont plus un instrument brutal mais un outil vital (ONU)


  8 Février      38        Society (33411),

   

Abidjan, 08 fev 2021 (AIP) – Les sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies ne sont plus « l’instrument brutal » qu’elles étaient, s’étant transformées depuis les années 1990 en « un outil vital » qui minimise les conséquences négatives pour les civils et les États qui ne sont pas directement visés, a fait savoir la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary A. DiCarlo.

Ce message a été transmis lundi 7 février 2022 au Conseil de sécurité lors d’un débat sur les sanctions, axé sur les conséquences imprévues qui en découlent, en particulier dans le contexte humanitaire, rapporte ONU Info.

Selon Mme DiCarlo, il existe actuellement 14 régimes de sanctions du Conseil en place dans le monde.

Ces mesures de sanctions soutiennent la résolution des conflits en Libye, au Mali, au Soudan du Sud et au Yémen ; dissuadent les changements anticonstitutionnels de gouvernement dans des endroits comme la Guinée Bissau ; et freinent l’exploitation illicite des ressources naturelles qui financent les activités de groupes armés en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo et en Somalie.

Elles limitent également les activités de prolifération de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la menace terroriste posée par les groupes terroristes islamistes (EIIL/Daech), Al-Qaïda et leurs affiliés.

Selon la cheffe des affaires politiques de l’ONU, cependant, les sanctions « ne sont pas une fin en soi ». « Pour être efficaces, les sanctions doivent faire partie d’une stratégie politique globale, travaillant en tandem avec le dialogue politique direct, la médiation, le maintien de la paix et les missions politiques spéciales », a-t-elle expliqué.

Ces dernières années, le Conseil de sécurité a essayé d’éviter des conséquences néfastes pour les populations civiles et les États tiers, a déclaré Mme DiCarlo.

Dans le cas des embargos sur les armes, par exemple, des exemptions sont régulièrement accordées pour l’importation de matériel non létal nécessaire aux secours humanitaires.

Dans le cas des interdictions de voyager, des exemptions sont prévues pour des raisons médicales ou religieuses ou pour participer à des processus de paix. Les exemptions pour les gels d’avoirs permettent le paiement de nourriture, de services publics ou de médicaments.

Les 10 dernières années ont également montré que les sanctions peuvent faire plus que limiter l’afflux d’armes et de munitions ou le financement des groupes armés.

Les sanctions sont également devenues plus ciblées, avec plus de 50 personnes et entités inscrites sur des listes.

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