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Culture/cinéma: le film long métrage « djimitri à Sevagan » projette a Lomé


  30 Juillet      43        Arts & Cultures (1937), Cinema (202),

   

Lomé,  30 juil 2018 – (ATOP) – Le film long métrage « Djimitri à Sévagan », écrit et mis en scène par M. Atchina Noviti alias « Emouvi le Costaud » a été projeté le samedi 28 juillet à l’hôtel EDA-OBA à Lomé en présence d’une foule nombreuse venue pour la circonstance.
Ce film relate la vie d’un enfant dénommé Djimitri envoyé par sa maman dans le village de Sévagan chez son oncle Atisso pour poursuivre ses études. Là, Djimitri fut soumis à des maltraitances et sévices corporelles par son oncle Atisso, mais grâce à la vigilance et à la collaboration des villageois, Djimitri fut sauvé et remis au Père Guillaume (un prêtre catholique) qui acheva son éducation. Devenu adulte, Djimitri décida de faire table rase du passé et pardonna à son oncle Atisso pour tout le calvaire qu’il lui avait fait vivre dans son enfance en lui rendant visite à l’hôpital et en l’invitant même à son mariage.
Outre ce film, l’auteur a abordé d’autres thèmes de la vie quotidienne relatifs aux violences faites aux enfants, à la drogue, aux grossesses en milieu scolaire, à la prostitution, à l’infertilité, à l’irresponsabilité des parents et au pardon.
Pour le réalisateur producteur, Marcelin Bossou ce film doit éveiller les consciences et nous devons tout faire pour que ces maltraitances qui régressent l’évolution des enfants dans des familles d’accueil soient bannie sous toutes ces formes. Djimitri malgré la méchanceté de son oncle, a assisté ce dernier au cours de sa maladie de vieillesse.
Le scénariste acteur, Alexandre Monde s’est dit très satisfait de la soirée. Pour lui, le film « Djimitri à Sévagan » qui est un plaidoyer pour les maltraitances faites aux enfants, montre à suffisance que le Togo est sur la bonne voie dans le 7ème art. « Je suis très heureux de voir brassage entre la jeune et l’ancienne génération. Ce que nous avons vu ce soir prouve qu’il y a un travail qui se fait dans le cinéma togolais et qui a besoin d’être soutenu », a-t-il confié.
« Moi personnellement je me retrouve dans ce film et ce qui m’a surtout marqué c’est la maltraitance à outrance qu’on a infligé à l’acteur principal Djimitri », a confié le spectateur Emmanuel Agbéni à la fin de la projection. ATOP/APS/TJ

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