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DES FEMMES AFRICAINES FORMÉES À S’OPPOSER À LA VIOLATION DE LEURS DROITS


  15 Mars      40        Innovation (5637), Society (33411),

   

Saly-Portudal (Mbour), 14 mars (APS) – Des femmes venues du Cameroun, de l’Afrique du Sud, du Sénégal, du Liberia, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Nigeria participent depuis ce lundi à une session de formation visant à les amener à être en mesure d’exprimer leur refus en cas de spoliations de leurs biens, a constaté l’APS.

‘’Nous travaillons avec les communautés dont les terres où les sources de subsistance ont été prises par des entreprises multinationales pour laisser place, soit à des barrages, soit à des grandes plantations, en privant ces communautés de leurs droits’’, a expliqué Georgine Kegne de l’ONG Womin

Elle s’exprimait à l’ouverture de cette session (14-17 mars) organisée par les organisations non-gouvernementales (ONG) ‘’Lumière-synergie-développement’’ (LSD) et ‘’Womin’’
à Saly-Portudal (Mbour, ouest).

‘’Les femmes souffrent souvent de l’exploitation de leurs ressources ; leurs terres sont spoliées, alors que ce sont elles qui nourrissent la population et qui donnent à manger à toute la communauté (…)’’, a-t-elle expliqué.

‘’Nous disons non pour qu’on ne détruise pas les moyens de subsistance des communautés et les moyens de subsistance de l’environnement. Il y a des minerais qui doivent rester sous terre, donc si l’extraction doit causer des dégâts à la communauté, mieux vaut que l’exploitation soit laissée’’, a-t-elle préconisé.

Elle déplore le fait que ‘’quand des multinationales s’implantent dans certaines localités, on ne dédommage pas les femmes’’.

De son côté, Odette Napina de l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) estime qu’il est important que de renforcer davantage les capacités des femmes de femmes, de manière à leur permettre de ‘’pouvoir mieux défendre la cause des communautés’

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