Libreville, 10 Février (AGP) – Aliou Bâ, commerçant de nationalité sénégalaise, a été poignardé à mort dans sa boutique le lundi 07 février écoulé aux environs de 14 heures au quartier Massuku dans le 1er arrondissement de la commune de Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest).
Âgé de 32 ans, le nommé Endazokou Steephen alias Kurtis, de nationalité gabonaise est le présumé assassin du défunt boutiquier Aliou Bâ. Il a été interpellé ce jeudi 10 février par les éléments de la police judiciaire de l’antenne provinciale de l’Ogooué-Maritime.
Lors de son interrogatoire, le présumé meurtrier a avoué que dans la journée du 07 février dernier aux environs de 14 heures, il passait dans le quartier dit Massuku, au premier arrondissement de la commune de Port-Gentil. Soudainement il a eu envie de fumer la cigarette et s’est rendu dans la boutique la plus proche. Dans son récit, il a expliqué qu’en rentrant dans cette boutique, il n’avait aucune intention de voler. Cependant, a-t-il ajouté, ayant constaté qu’il n’y avait personne au comptoir il a décidé de passer à la caisse pour dérober quelques billets de banques. Mais malheureusement pour lui, c’est à cet instant que le propriétaire de la boutique, le défunt Aliou Bâ, a fait son entrée par la porte arrière.
Le boutiquier ayant réussi à le neutraliser, le présumé assassin s’est mis à le poignarder avec un couteau de cuisine, et ce, jusqu’à ce que mort s’en suive.
Pendant qu’il poignardait le boutiquier, a-t-il poursuivi, une petite fille est entrée dans la boutique et a constaté qu’il y avait une altercation entre le boutiquier et sieur Steephen.
«Quand la petite fille a remarqué qu’il y avait une lutte entre le boutiquier et moi, elle s’est mise à crier et à alerter tout le quartier. Dans la panique, je suis allé m’enfermer dans la chambre en tirant au sol, le corps du boutiquier gisant dans une mare de sang », a-t-il avoué.
Ajoutant que, dès qu’il y a eu un moment de calme, ce dernier est sorti de la boutique par la porte arrière puis a pris la poudre d’escampette. Bien qu’il ait regretté d’avoir commis un meurtre, sieur Endazokou a reconnu avoir été sous l’effet de la drogue (cannabis) lors de ce vol qui a tourné au drame.
