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Guinée : l’AVCB sollicite justice, vérité et réconciliation


  27 Janvier      41        Politics (18678),

   

Conakry, 26 Jan. (AGP) – L’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB), a commémoré mardi 25 janvier 2022, les 51 ans des ‘’atrocités commisses à l’endroit de plusieurs illustres guinéens qui ont été pendus dans les différentes régions administratives de la Guinée sous le régime de feu Ahmed Sékou Touré.
Dans son intervention, le secrétaire exécutif de l’AVCB Abdoulaye Conté, a rappelé que le 25 janvier 1971, « d’innombrables illustres guinéens ont été exécutés le même jour. Selon lui, plus de 80 personnes ont été exécutées et la plupart d’entre eux, a été pendue. C’est pour cela qu’à chaque année depuis 1985, l’association des enfants des victimes commémore la disparition de ces illustres devanciers de la Guinée ».
« Chaque 25 janvier nous nous retrouvons dans un recueillement, dans une commémoration pour prier pour nos défunts. On ne peut pas laisser ce jour sans le commémorer au niveau national. Il y a eu tellement de disparus qu’on ne peut pas commémorer au niveau national tous les 25 janvier » dit-il.
Poursuivant M. Conté a indiqué qu’ils ont montré par leurs actes et les actions qu’ils posent qu’ils n’ont pas de haine, ni d’esprit revanchard puisse que cela n’a pas de sens pour eux.
« Pour les enfants des victimes du camp Boiro, la Guinée doit se réconcilier avec elle-même, la Guinée doit faire la paix avec elle-même. Les enfants de la Guinée doivent se retrouver dans une commission de réconciliation, de vérité, de réhabilitation, de justice pour que ces faits si douloureux qui représentent beaucoup de peines puissent être discutés afin que plus jamais cela ne se passe en Guinée », soutient-il.
Pour le Secrétaire exécutif de l’AVCB, des milliers de victimes c’est trop, la Guinée ne peut pas faire l’économie de ne pas faire une réconciliation après tant de victimes.
« C’est une occasion pour eux de remercier très sincèrement le président de la République Colonel Mamadi Doumbouya parce que ça fait deux fois, le 18 octobre 2021 il nous a ouvert le camp Boiro. Aujourd’hui le 25 janvier 2022, il nous ouvre encore les portes de ce camp. Nous remercions le président du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) et toute son équipe qui est sensible à ce que nous demandons. Au-delà de ça, ce que nous demandons, c’est que nous allions véritablement vers une commission de vérité, de justice et de réconciliation dans ce pays. C’est ce que nous leurs demandons. Nous leurs demandons que la partie carcérale du camp Boiro où nous sommes aujourd’hui revienne à l’AVCB. Que nous n’ayons pas à chaque année à demander l’autorisation qui peut arriver tard ou qui peut nous être refusée. Que cette partie carcérale qui est chargée de l’histoire de la Guinée dans la partie la plus douloureuse, qu’elle revienne à l’AVCB afin que chaque année qu’on vient commémorer pour que les esprits reposent en paix », conclut-il.

Guinée : l’AVCB sollicite justice, vérité et réconciliation


  27 Janvier      40        Politics (18678),

   

Conakry, 26 Jan. (AGP) – L’Association des Victimes du Camp Boiro (AVCB), a commémoré mardi 25 janvier 2022, les 51 ans des ‘’atrocités commisses à l’endroit de plusieurs illustres guinéens qui ont été pendus dans les différentes régions administratives de la Guinée sous le régime de feu Ahmed Sékou Touré.
Dans son intervention, le secrétaire exécutif de l’AVCB Abdoulaye Conté, a rappelé que le 25 janvier 1971, « d’innombrables illustres guinéens ont été exécutés le même jour. Selon lui, plus de 80 personnes ont été exécutées et la plupart d’entre eux, a été pendue. C’est pour cela qu’à chaque année depuis 1985, l’association des enfants des victimes commémore la disparition de ces illustres devanciers de la Guinée ».
« Chaque 25 janvier nous nous retrouvons dans un recueillement, dans une commémoration pour prier pour nos défunts. On ne peut pas laisser ce jour sans le commémorer au niveau national. Il y a eu tellement de disparus qu’on ne peut pas commémorer au niveau national tous les 25 janvier » dit-il.
Poursuivant M. Conté a indiqué qu’ils ont montré par leurs actes et les actions qu’ils posent qu’ils n’ont pas de haine, ni d’esprit revanchard puisse que cela n’a pas de sens pour eux.
« Pour les enfants des victimes du camp Boiro, la Guinée doit se réconcilier avec elle-même, la Guinée doit faire la paix avec elle-même. Les enfants de la Guinée doivent se retrouver dans une commission de réconciliation, de vérité, de réhabilitation, de justice pour que ces faits si douloureux qui représentent beaucoup de peines puissent être discutés afin que plus jamais cela ne se passe en Guinée », soutient-il.
Pour le Secrétaire exécutif de l’AVCB, des milliers de victimes c’est trop, la Guinée ne peut pas faire l’économie de ne pas faire une réconciliation après tant de victimes.
« C’est une occasion pour eux de remercier très sincèrement le président de la République Colonel Mamadi Doumbouya parce que ça fait deux fois, le 18 octobre 2021 il nous a ouvert le camp Boiro. Aujourd’hui le 25 janvier 2022, il nous ouvre encore les portes de ce camp. Nous remercions le président du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) et toute son équipe qui est sensible à ce que nous demandons. Au-delà de ça, ce que nous demandons, c’est que nous allions véritablement vers une commission de vérité, de justice et de réconciliation dans ce pays. C’est ce que nous leurs demandons. Nous leurs demandons que la partie carcérale du camp Boiro où nous sommes aujourd’hui revienne à l’AVCB. Que nous n’ayons pas à chaque année à demander l’autorisation qui peut arriver tard ou qui peut nous être refusée. Que cette partie carcérale qui est chargée de l’histoire de la Guinée dans la partie la plus douloureuse, qu’elle revienne à l’AVCB afin que chaque année qu’on vient commémorer pour que les esprits reposent en paix », conclut-il.

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