Conakry, 10 déc. (AGP) – Vingt (20) journalistes des médias publics et privés, ont pris part à deux (02) jours de formation portée sur le thème : « lorganisation dans les médias numériques, la reforme syndicale et le recrutement des jeunes, du mardi 07 au mercredi 08 décembre 2021, organisée par lAssociation des Journalistes de Guinée (AJG), sur linitiative et le financement de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) dont le siège Afrique est basé à Dakar au Sénégal.
A la fin de latelier, le vice-président de lAJG, Alpha Kabinet Doumbouya, a précisé que « Cette initiative vise à booster lunivers médiatique guinéen, par la protection des journalistes, la reconnaissance de leurs droits dans les salles de rédaction et la possibilité des uns et des autres davoir un emploi décent.
Il permet également aux hommes de médias de se familiariser avec la nouvelle technologie de linformation, cest-à-dire le numérique, par lequel linformation et la communication passent maintenant. Mais aussi, dattirer lattention des jeunes journalistes à lunion, à se regrouper au sein dune organisation syndicale, pour les permettre davoir les meilleures conditions de travail et éviter dêtre écrasés par leurs employeurs ».
Le président du bureau Afrique de la FIJ, P.A Louis Thomasi, a ajouté en disant : « de nos jours, dans le monde, nombreux sont des jeunes diplômés qui pratiquent le métier de journalisme. Plus de 75% de ces jeunes évoluent dans les médias numériques en ligne dès leur arrivée dans le métier. On constate que les journalistes dans le numérique en Afrique, nont pas le même traitement salarial que leurs confrères de loccident. Dans certains pays en Afrique comme la Guinée, des journalistes nont pas de bulletin, doù la syndicalisation des journalistes ».
Le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa, facilitateur, a souligné, le renouvellement de la classe syndicale dans les médias, est une préoccupation majeure de la FIJ. En Guinée, la classe syndicale des hommes de médias est composée que de jeunes. Elle est en avance sur dautres pays en Afrique où la classe syndicale est vieillissante. « Nous allons davantage sensibiliser les confrères à adhérer le syndicat, pour enfin leur permettre de défendre leurs droits », a-t-il promis.
Pour une meilleure maîtrise des textes de lois sur le syndicalisme par les journalistes et pour la protection de leurs droits, Adama Hawa Bah du site web dinformation Guinée114, au nom des participants, recommandé aux organisateurs de latelier, la tenue de ce genre datelier de formation à Conakry et à lintérieur du pays chaque trois (03) mois, et faire participer en grande partie la prochaine fois, les journalistes de laudiovisuel.