GNA Accra successfully ends 2023 World Book Capital, prepares to handover title to Strasbourg GNA Teachers seeking study leave with pay should secure bank guarantees – PAC GNA Ghana takes ‘a bitter pill’ to attract investment for energy sector sustainability GNA Ghana is set to procure one million revenue efficient metres GNA SY electronics wins GHC 20,000 cash prize under Startup Takoradi 2024 GNA Fidelity Bank joins United Nations Global Compact Initiative GNA World Bank, AfDB commit to connect 300m Africans to electricity by 2030 MAP Water Management: Morocco Has Rich Experience to Share with Other Countries (FAO DG) MAP Morocco’s Army Rescues 12 Sub-Saharan Would-Be Migrants off Laâyoune MAP Moroccan Sahara: Liberia’s Constant, Positive Positions Consolidate Bilateral Ties (FM)

La saison des pluies : un Véritable Cauchemar pour certains habitants de Bangui 


  22 Septembre      18        Environment (3678),

   

Bangui, 11 Août 2021- (ACAP)- La période de la saison des pluies en République Centrafricaine apporte souvent des conséquences catastrophiques pour certains habitants des quartiers non urbanisés du pays d’une manière générale et particulièrement dans la capitale Bangui.

La saison des pluies qui commence généralement le mois de mai pour s’achever en octobre, constitue un véritable calvaire pour les zones riveraines du fleuve Oubangui et les quartiers situés en amont de la capitale Bangui. C’est le cas de la pluie diluvienne qui s’est abattue samedi 07 août 2021 de 15 heures à 20 heures, laissant plusieurs familles sans abris.

Les quartiers les plus touchés pendant cette saison pluvieuse, se trouvent dans le 8e, 6e, 7e, 4e arrondissement de Bangui, ainsi que les quartiers des villes périphériques Bégoua et Bimbo. Ces catastrophes apportent souvent des pertes énormes en biens mobiliers et immobiliers, voir des pertes en vie humaine.

Monsieur Alphonse Mbetibalé, âgé de 65 ans, père de 15 enfants, polygame, demeurant au quartier Fatima II, a été victime de cette pluie torrentielle du samedi 07 Août 2021.

« A l’heure où je vous parle, nous sommes sans abris : moi, mes deux femmes, mes enfants et mes petits-enfants », a témoigné Monsieur Alphonse Mbetibalé.

Celui-ci a confirmé que beaucoup de ménages sont dans les mêmes conditions et le cas des autres sont encore plus grave. Mon voisin direct a non seulement perdu sa maison, mais également ses trois enfants et demeure jusqu’ici sans assistance humanitaire.

Il poursuit en disant que ce qu’il sait, plus de 100 ménages dans son quartier sont détruits pendant cette catastrophe naturelle, commentant qu’il ne connait pas le sort des autres qui se trouvent dans des zones vulnérables à l’inondation.

Au lendemain de l’évènement, le premier ministre, Henri Marie Dondra, accompagné de la ministre en charge des Actions humanitaires, Virginie Mbaîkoua et celle de l’Habitat, Nicole Nkoué ont effectué une décente sur les lieux du drame pour constater les dégâts et voir dans quelle mesure trouver une réponse adéquate.

Le premier ministre pointe du doigt les résidents de ces zones, qui généralement occupent illégalement, sans l’avis préalable des services du ministère de l’Urbanisme et du cadastre. Aussi, leur incivisme en déversant des poubelles d’ordures dans les canaux de drainage. Ce qui est souvent à l’origine de ces désastres.

« La population a l’habitude de verser des ordures dans les canaux d’écoulement qui empêche l’évacuation facile de l’eau de pluie dans le fleuve Oubangui, ce qui provoque la stagnation des eaux, cause d’écroulement des maisons et autres pertes en vie Humaine et matérielle … », a déclaré le chef du gouvernement, Henri Marie Dondra.

« C’est une chose d’assister les victimes, mais il est impérieux de trouver des solutions pratiques pour éviter ce genre de dégâts dans le future », a déploré Constantin Pouniguiza, l’une des victimes.

Notons qu’en 2017, une grande pluie diluvienne avait détruit plus de 1500 maisons à travers la capitale Bangui, laissant les habitants de ces zones sans abris et obligés de changer de quartier peu vulnérable à l’Inondation.

La saison des pluies : un Véritable Cauchemar pour certains habitants de Bangui 


  22 Septembre      18        Environment (3678),

   

Bangui, 11 Août 2021- (ACAP)- La période de la saison des pluies en République Centrafricaine apporte souvent des conséquences catastrophiques pour certains habitants des quartiers non urbanisés du pays d’une manière générale et particulièrement dans la capitale Bangui.

La saison des pluies qui commence généralement le mois de mai pour s’achever en octobre, constitue un véritable calvaire pour les zones riveraines du fleuve Oubangui et les quartiers situés en amont de la capitale Bangui. C’est le cas de la pluie diluvienne qui s’est abattue samedi 07 août 2021 de 15 heures à 20 heures, laissant plusieurs familles sans abris.

Les quartiers les plus touchés pendant cette saison pluvieuse, se trouvent dans le 8e, 6e, 7e, 4e arrondissement de Bangui, ainsi que les quartiers des villes périphériques Bégoua et Bimbo. Ces catastrophes apportent souvent des pertes énormes en biens mobiliers et immobiliers, voir des pertes en vie humaine.

Monsieur Alphonse Mbetibalé, âgé de 65 ans, père de 15 enfants, polygame, demeurant au quartier Fatima II, a été victime de cette pluie torrentielle du samedi 07 Août 2021.

« A l’heure où je vous parle, nous sommes sans abris : moi, mes deux femmes, mes enfants et mes petits-enfants », a témoigné Monsieur Alphonse Mbetibalé.

Celui-ci a confirmé que beaucoup de ménages sont dans les mêmes conditions et le cas des autres sont encore plus grave. Mon voisin direct a non seulement perdu sa maison, mais également ses trois enfants et demeure jusqu’ici sans assistance humanitaire.

Il poursuit en disant que ce qu’il sait, plus de 100 ménages dans son quartier sont détruits pendant cette catastrophe naturelle, commentant qu’il ne connait pas le sort des autres qui se trouvent dans des zones vulnérables à l’inondation.

Au lendemain de l’évènement, le premier ministre, Henri Marie Dondra, accompagné de la ministre en charge des Actions humanitaires, Virginie Mbaîkoua et celle de l’Habitat, Nicole Nkoué ont effectué une décente sur les lieux du drame pour constater les dégâts et voir dans quelle mesure trouver une réponse adéquate.

Le premier ministre pointe du doigt les résidents de ces zones, qui généralement occupent illégalement, sans l’avis préalable des services du ministère de l’Urbanisme et du cadastre. Aussi, leur incivisme en déversant des poubelles d’ordures dans les canaux de drainage. Ce qui est souvent à l’origine de ces désastres.

« La population a l’habitude de verser des ordures dans les canaux d’écoulement qui empêche l’évacuation facile de l’eau de pluie dans le fleuve Oubangui, ce qui provoque la stagnation des eaux, cause d’écroulement des maisons et autres pertes en vie Humaine et matérielle … », a déclaré le chef du gouvernement, Henri Marie Dondra.

« C’est une chose d’assister les victimes, mais il est impérieux de trouver des solutions pratiques pour éviter ce genre de dégâts dans le future », a déploré Constantin Pouniguiza, l’une des victimes.

Notons qu’en 2017, une grande pluie diluvienne avait détruit plus de 1500 maisons à travers la capitale Bangui, laissant les habitants de ces zones sans abris et obligés de changer de quartier peu vulnérable à l’Inondation.

Dans la même catégorie