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LE LABEL PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO BOOSTE LE TOURISME DANS LE DELTA DU SALOUM


  30 Octobre      22        Environment (3678),

   

Toubacouta, 30 oct (APS) – Le classement du delta du Saloum dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco a contribué à booster le développement touristique de la zone, a indiqué Mahécor Diouf, gestionnaire de cette réserve de biodiversité située dans la région de Fatick.

’’Ce classement a eu des effets sur le plan touristique’’, a-t-il notamment dit Diouf, à des journalistes de l’APS, en marge du séminaire annuel de ce média public à Toubacouta.

Selon le gestionnaire du delta du Saloum, le nombre de touristes qui viennent visiter le delta du Saloum a doublé depuis qu’il a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2011.

Il est passé de 3.000 touristes par an, dans la période comprise entre 2003 et 2009, à 6.000 touristes, juste avant la pandémie de covid-19. Les hôtels sont dans le même temps de ’’15 à presque 30 hôtels’’.

Le secteur touristique dans le delta du Saloum a toutefois été impacté par les conséquences de la Covid-19 ces deux dernières années, au cours desquelles la zone n’était visitée que par des nationaux, a-t-il indiqué.

’’Quand il y a beaucoup de touristes, il y a aussi beaucoup d’activités’’, a fait valoir M. Diouf, selon qui la présence du delta du Saloum dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco a par exemple développé la transformation des produits halieutiques et agricoles locaux, vendus principalement aux touristes.

Beaucoup de groupements de femmes ont été formés pour fabriquer des produits de qualité, avec l’appui d’organismes qui ont aidé à l’amélioration de l’emballage et du savoir-faire. Le poisson, les huîtres, les crevettes et autres fruits de mer sont exploités sur place.

Cette ouverture à l’international a aussi donné un coup de pousse au consommer local, selon Mahécor Diouf.

’’Le défi, c’est le développement durable et solidaire, faire (en sorte) que les populations puissent profiter des retombées’’, a-t-il relevé.

Il s’agit d’aider aussi bien les artisans, les paysans, que les femmes qui travaillent dans des périmètres maraîchers à vendre des produits de qualité aux visiteurs, a ajouté gestionnaire de la réserve de biodiversité du delta du Saloum.

’’On ne peut pas classer un site au patrimoine mondial sans que les populations n’en profitent’’, a-t-il souligné.

La « principale difficulté » consistait, à ses yeux, à amener la population du Niombato à s’approprier le site classé, constitué d’amas de coquillages et de mangrove qu’il fallait protéger. Ce site renferme l’une des plus belles baies du monde, et accueille 250 espèces d’oiseaux, dont certains viennent d’Europe.

Des plans sont en cours d’élaboration pour permettre aux populations d’optimiser les retombées économiques de cet écosystème, a-t-il annoncé.

Le Centre d’interprétation de Toubacouta joue un rôle promotion touristique de cette destination. Il abrite entre autres, un musée, un bureau d’information touristique, un village artisanal et un théâtre de verdure.

Il contribue à l’orientation des visiteurs, ainsi qu’à la sensibilisation des jeunes sur la protection du site.

L’idée est de faire de ce site classé et du patrimoine culturel de la zone un ’’outil de développement local’’, selon son gestionnaire.

Dans cette optique, ledit centre, de concert avec la commune et le syndicat du tourisme, travaille à un plan de gestion du site, qui devrait prochainement déboucher sur des axes stratégiques.

Il compte sept agents, dont trois spécialisés, ainsi que des relais à Niodior et Dionewar.

En partenariat avec la commune de Toubacouta et des autorités de la Gambie voisine, le centre organise un festival culturel transfrontalier dénommé « Niumi Badiya », qui en sera à sa cinquième édition au mois de mai.

Cet événement qui aide à ’’raffermir les relations’’ entre les deux peuples gambien et sénégalais, enregistre d’ordinaire la présence des ministres gambiens de la Culture et du Tourisme.

Le Centre d’interprétation qui reçoit beaucoup d’étudiants en tourisme des universités de Dakar (UCAD) et de Saint-Louis (Gaston Berger), joue un rôle d’école de préservation de l’environnement sur ce site.

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