GNA Accra successfully ends 2023 World Book Capital, prepares to handover title to Strasbourg GNA Teachers seeking study leave with pay should secure bank guarantees – PAC GNA Ghana takes ‘a bitter pill’ to attract investment for energy sector sustainability GNA Ghana is set to procure one million revenue efficient metres GNA SY electronics wins GHC 20,000 cash prize under Startup Takoradi 2024 GNA Fidelity Bank joins United Nations Global Compact Initiative GNA World Bank, AfDB commit to connect 300m Africans to electricity by 2030 MAP Water Management: Morocco Has Rich Experience to Share with Other Countries (FAO DG) MAP Morocco’s Army Rescues 12 Sub-Saharan Would-Be Migrants off Laâyoune MAP Moroccan Sahara: Liberia’s Constant, Positive Positions Consolidate Bilateral Ties (FM)

LE MINISTRE FOLI-BAZI EXHORTE LES POPULATIONS A JOUER LEURS PARTITIONS


  9 Février      19        Environment (3678),

   

Mango, 9 fév. (ATOP) – Le ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Foli Bazi Katari a appelé les populations des villages de N’Gambi, Takpapieni, Gando et Sagbiebou et autres acteurs à s’impliquer activement dans la restauration du parc Oti-Kéran. C’était lors d’une rencontre d’échange et de concertation tenue, le samedi 5 février à Gando, situé à 45 Km au sud de Mango.

Cette rencontre a été initiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières en collaboration avec le ministère en charge de la Sécurité et celui de l’Administration Territoriale. Elle s’est déroulée en présence du préfet de l’Oti-Sud, Sambiasi Fékimani Felix, du député Tchalé Sambiani, des élus locaux, des garants des us et coutumes, des acteurs de la justice et de la société civile. Elle s’inscrit dans le cadre de la mission d’écoute et de concertation des différentes parties prenantes sur la problématique d’occupation illégale du Parc National Oti-Kéran (PNOK).

La démarche vise à créer un cadre d’écoute et de concertation avec les différentes parties prenantes pour éviter la dégradation de ce parc et par ricochet assurer une restauration efficiente. Elle a permis non seulement de recueillir des propositions pour une gestion durable de ce parc mais aussi de trouver des approches de solutions pour mettre fin aux conflits communautaires.

Deux temps forts ont marqué cette rencontre d’échange. D’abord la projection de deux films documentaires, le premier « Agonie du parc national Oti-Kéran » et le deuxième « Parc Animalier de Sarakawa, un modèle de gestion durable de la biodiversité ». Ensuite les discussions ont porté sur les stratégies et moyens à mettre en œuvre pour une restauration participative du parc.

Le film « Agonie du parc national Oti-Kéran » a mis à nu les dégradations végétales subies par ce parc sous l’effet des pressions humaines et les occupations illégales opérées par des riverains. Il a également montré les actions menées par le ministère en charge de l’Environnement pour la protection de l’écosystème.

Quant au deuxième film, il a mis en exergue le tourisme de vision. Le parc animalier de Sarakawa construit sur 428 hectares dispose des espèces locales et importées, entre autres, les buffles ; les girafes ; les biches et les zèbres. La richesse animalière et végétale du Togo et la préservation de la biodiversité ont été aussi présentées dans ce film, montrant ainsi des avantages économiques et écologiques.

Le ministre Foli-Bazi a fait remarquer que le parc subit des exploitations illicites et dégradantes et il urge de mener des actions conjuguées et concertées pour sa restauration. Il a précisé que sur les 169.000 hectares que comptent ce parc l’Etat a rétrocédé 100.000 hectares aux populations. Il a ajouté que « plus rien ne sera rétrocédé, les 69000 hectares seront restaurés pour le bonheur des populations ». M. Foli-Bazi a fait savoir que des rencontres périodiques seront organisées sous la houlette du préfet pour recueillir des propositions afin d’assurer une meilleure valorisation du parc. Le ministre a affirmé que de nos jours le parc Fazao-Malfakassa a pris le dessus sur celui d’Oti-Kéran en terme de ressources forestières et animales.

Le préfet de l’Oti-Sud, Sambiani Fékimani a salué l’organisation de cette rencontre qui a permis d’échanger avec les acteurs concernés sur un sujet sensible en lien avec les aires protégées qui créent des conflits récurrents entre les populations de la Kéran et de l’Oti. Il a convié les chefs traditionnelles à accentuer les sensibilisations dans leurs localités contre l’occupation illégale des aires protégées.

Dans la même catégorie