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Le préfet de l’Atacora installe les comités locaux de veille sur la mobilité irrégulière et le trafic des enfants


  14 Janvier      36        Society (33411),

   

Porto-Novo, 14 Janv. 2022 (ABP) – Dans le cadre de la mise en œuvre de ses engagements pris en 2017 par rapport à la protection des droits des enfants et la promotion du leadership féminin, à travers l’initiative zéro grossesse en milieu scolaire et d’apprentissage (Zégromis), le préfet de l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, accompagnée de ses chargés de mission, du directeur de l’unité nord de Plan International Bénin, Paul Sabi Boum et du directeur départemental adjoint de la police républicaine, Arouna Sabi Yo, a démarré mercredi, avec l’étape de Natitingou, une tournée départementale d’installation des comités locaux de veille sur la mobilité clandestine des enfants.

Cette action entreprise, grâce à l’appui technique et financier de Plan International Bénin, va conduire la délégation préfectorale dans les neuf communes de l’Atacora.

Pour l’étape de Natitingou, en préambule, il a été d’abord question, d’entretenir les membres du comité, à travers une communication présentée par le directeur départemental adjoint de la police républicaine de l’Atacora, Arouna Sabi Yo, sur le cadre légal de mobilité d’un enfant et les sanctions encourues par les auteurs et complices de trafic et de mobilité irrégulière des enfants en république du Bénin.

Le directeur de l’unité nord de Plan Bénin, a dit sa fierté au préfet et à son équipe pour cette initiative. Il a rappelé à l’assistance les faits qui motivent l’engagement plus que jamais de Plan dans cette lutte contre la mobilité clandestine des enfants dans l’Atacora, surtout dans ce contexte marqué par la monté de l’extrémisme violent. La mobilité clandestine des enfants, a indiqué Paul Sabi Boum, est une problématique extrêmement importante qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs. « Nous ne tirons pas des conclusions actives, en disant que les enfants qui bougent vont être endoctrinés et être enrôlés, mais il y a un risque et plus les enfants bougent plus le risque devient plus grand », dira le directeur.

Pour le préfet, le comité mit en place, dans son fonctionnement apportera sa contribution aux structures étatiques et aux organisations non gouvernementales conformément à la politique nationale de protection et de promotion des droits de l’enfant. Il constitue également, dira l’autorité départementale, un cadre de veille, de concertation et d’échange sur les mécanismes de protection et de promotion des droits de l’enfant dans le cadre spécifique de la mobilité irrégulière des enfants. Elle a aussi précisé sa mission de prévenir toutes tentatives de trafic d’enfant, de sensibiliser les parents pour l’adoption des comportements favorables à la protection et à la promotion des droits de l’enfant, de dénoncer les cas de mobilité irrégulière des enfants et les cas de comportements sujets à l’extrémisme violent. Lydie Déré Chabi Nah, a souligné la nécessité pour le comité de travailler de concert avec les unités de la police républicaine, pour prévenir, entre autres, les risques potentiels d’enrôlement des enfants vers les zones d’insécurité, d’initier des initiatives et stratégies qui facilitent la création des conditions favorables à l’épanouissement des enfants et de faciliter les activités des Ongs et associations qui œuvrent pour la protection et la sauvegarde des droits des enfants.

« La tâche qui vous incombe est grande et appel à la discrétion et du professionnalisme. Il revient au conseil communal d’inscrire une ligne budgétaire pour le fonctionnement dudit comité. Je voudrais demander aux structures ayant en charge la formation de nos enfants de procéder à la vérification quotidienne de la présence des enfants dans les lieux d’apprentissage aux fins de remonter au comité les motifs ou les informations sur les cas d’absences de longue durée. Je souhaite que la lutte contre la mobilité clandestine et l’exploitation économique des enfants connaisse cette fois-ci un meilleur succès », a nourri espoir le préfet.

En sa qualité du président du comité le maire de la commune de Natitingou, Taté Ouindéyama, a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour le fonctionnement efficace dudit comité.

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