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LES ÉBOUEURS DE THIÈS RÉCLAMENT UN DÉVERSOIR DE BOUES DE VIDANGE


  31 Mai      34        Environment (3678),

   

Thiès, 31 mai (APS) – Les éboueurs de la ville de Thiès ont réclamé, lundi, l’aménagement d’un site dédié au déversement des boues de vidange, afin d’en finir avec le jeu de cache-cache avec les services d’hygiène et des eaux et forêts.

‘’Nous avons un problème de site de déversement. Nous sommes exposés à l’arrestation et aux amendes infligées par le service d’hygiène et les eaux et forêts’’, a dit Jean François Ndiaye, porte-parole du jour des vidangeurs, qui rencontraient les journalistes près du stade Lat-Dior.

Les éboueurs se sont plaints des difficultés qu’ils ont à trouver un site approprié pour recevoir les déchets liquides, face l’expansion de la ville de Thiès. Quand ils sont pris en flagrant délit, ils sont verbalisés, soit par le service d’hygiène, soit par les Eaux et forêts, lorsqu’ils s’aventurent dans une forêt classée.

Vu l’enjeu de santé public qu’elle pose, la gestion des eaux usées est encadrée par le Code de l’hygiène, qui prévoit une amende de 200.000 à 2 millions de francs CFA et à un emprisonnement de deux mois à deux ans contre tout contrevenant, selon le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.

‘’Nous positionnons nos apprentis près de la route, pour qu’ils nous avertissent dès qu’ils voient quelqu’un se diriger vers nous’’, a dit Jean François Ndiaye. ‘’Alors, nous nous enfuyons dans la brousse, au risque de bousiller notre véhicule’’.

Samedi dernier, l’un de leurs collègues avait payé une amende de 500.000 francs CFA et un autre avait casqué 200.000, a-t-il raconté, non sans soupirer : ‘’à certain moment, on se dit qu’il vaut mieux garer nos véhicules’’.

Les vidangeurs proposent que soient mises à leur disposition, à titre provisoire, d’anciennes carrières situées sur la route de Mont Rolland, en attendant de disposer d’une station d’épuration dans la ville de Thiès, même s’ils devront payer pour l’utiliser.

Au mois de mars 2020, les éboueurs regroupés dans une structure, avaient cessé toute activité pendant un mois, en guise de protestation contre leur situation, a relevé leur porte-parole.

Des démarches avaient alors été entamées auprès de la commune voisine de Fandène pour l’obtention d’un site, mais sans suite, a-t-il dit.

Pour le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la brigade régionale d’hygiène de Thiès le déversement des boues de vidange est une ‘’équation à plusieurs inconnues’’ à Thiès.

Thiès ne dispose pas de station d’épuration, et la station de Keur Saïb, la plus proche, est de faible capacité. Quant à celle de Tivaouane, son utilisation par les éboueurs de Thiès impliquerait une augmentation du tarif de 25.000 à 50.000 francs CFA, voire plus, vu la distance. Un prix que les ménages thièssoises ne sont pas prêts à payer, note Jean François Ndiaye.

Le chef de la brigade d’hygiène dit contribuer à son niveau, à la recherche de solution, en faisant un plaidoyer auprès de l’administration et des collectivités territoriales. Il ne manque pas plus, de sensibiliser les vidangeurs, en sus des ‘’lourdes’’ sanctions que son service leur applique parfois.

Il estime qu’une large concertation entre l’administration, les mairies, les propriétaires de camions vidange, le service d’hygiène et d’autres services de l’Etat pourrait déboucher sur une solution.

Le capitaine Ndiaye a annoncé qu’il adressera, dans la semaine, une correspondance au gouverneur pour qu’une réflexion soit engagée sur la gestion des boues de vidange et des déchets de manière générale dans la ville.

Pour lui’, l’‘’idéal’’ serait d’avoir une station de large capacité de la taille de celle de Cambérène, pour réceptionner toutes les eaux usées de la ville de Thiès, qui a connu boom démographique.

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